vendredi 24 avril 2009

Stoppons l'Accord de libre-échange entre le Canada et la Colombie

Rassemblement devant la parlement Canadien à Ottawa
Mercredi 6 mai 200912:00 à 14:30

Allons faire savoir aux députés du Parlement que nous refusons que le Canada soit complice du régime de terreur qui sévit en Colombie !!!!

Transport Gratuit ! (on donne ce qu'on peut )

Des bus au départ de Sherbrooke à 8h
Devant le 147 rue Wellington Sud, au coin de la rue Ball (local du RAJ)
et de Montréal à 10h au coin de Ste-Catherine et Atwater au métro Atwater

Pour réserver votre place dans les bus de Sos-Colombie
Montréal Fabian Leon tel: 514- 344 3515 Cell:514 -621-5906

Sherbrooke Mauricio 819-580-3103

Amenez du bruit, des pancartes et de la créativitéJeudi le 26 mars dernier, le gouvernement Harper a déposé au parlement le texte de l'Accord de libre-échange Canada-Colombie ainsi que la loi d'implantation l'accompagnant. Faisant fi des inquiétudes et des critiques, le gouvernement conservateur poursuit le processus de ratification de l'accord de libre-échange avec la Colombie.Le vote sur la ratification peut être imminent !

Pour en savoir plus :http://cdhal.org/fr/campagnes/sos-colombie-contre-laccord-de-libre-echange-canadacolombie

Signer cette pétition S.V.P et faites-la circuler:
elle sera remise au parlement le 6 mai

http://www.mesopinions.com/Violations-des-Droits-humains-en-Colombie-Refusons-le-Traite-de-Libre-echange-Canada-Colombie-petition-petitions-c5d70bd81d26758cb8cd130f4c9401d3.html

Si vous ne l'avez pas encore fait écrivez à votre député !
Réflexions du compañero Fidel
LE SOMMET ET LE MENSONGE

Il serait difficile de croire certaines choses que m’a confiées Daniel si elles ne venaient pas de lui et s’il ne s’agissait pas d’un Sommet des Amériques.

Insolite : en fait, il n’y a eu aucun consensus autour du Document final. Le groupe de l’ALBA ne l’a pas signé. C’est bien d’ailleurs ce qu’il a fait savoir dans son dernier échange avec Obama en présence de Manning et des autres dirigeants, le 19 avril au matin.

Chávez, Evo et Daniel ont parlé de ce point à cette réunion en toute franchise.
Il m’avait bien semblé que Daniel avait exprimé son amertume en déclarant dans son intervention à l’ouverture du Sommet : « Je pense que le temps que je prends ici est bien moindre que celui que j’ai dû passer à attendre dans l’avion, à l’aéroport : trois heures. »
Je l’ai interrogé là-dessus et il m’a raconté que six dirigeants de haut niveau avaient dû attendre sur la piste : Lula (Brésil), Harper (Canada) ; Bachelet (Chili) ; Evo (Bolivie) ; Calderón (Mexique), et lui, le sixième. Pour quelle raison ? Parce que les organisateurs, faisant preuve de flagornerie, en avaient décidé ainsi pour pouvoir accueillir le président des États-Unis. Daniel a dû rester trois heures dans la chaleur de l’appareil de LACSA, arrêté sur la piste de l’aéroport sous le soleil flamboyant des tropiques.
Il m’a expliqué l’attitude des principaux dirigeants présents au Sommet, les problèmes fondamentaux et spécifiques de chaque pays latino-américain et caribéen. Il n’était pas rancunier. Il était sûr de lui, tranquille et compréhensif. J’ai évoqué l’époque de la sale guerre de Reagan, les milliers d’armes larguées par celui-ci sur le Nicaragua, les dizaines de milliers de morts, le minage des ports, l’utilisation de la drogue par l’administration étasunienne pour se jouer des dispositions du Congrès qui avait coupé les fonds nécessaires au financement de cette guerre cynique.
Nous n’avons pas passé sous silence l’invasion criminelle du Panama ordonnée par Bush père, l’horrible massacre d’El Chorrillo, les milliers de Panaméens tués ; ni l’invasion de la petite Grenade avec la complicité d’autres gouvernements de la région, des faits bien récents dans la tragique histoire de notre continent.
À chacun de ces crimes, on retrouve la main sinistre de l’OEA, principal complice des actions brutales de la grande puissance militaire et économique contre nos peuples appauvris.
Daniel m’a parlé des dommages que le trafic de drogues et les activités criminelles organisées causent aux pays centraméricains, du trafic d’armes étasuniennes, de l’immense marché qui stimule cette activité si nocive pour les nations latino-américaines et caribéennes.
Il m’a parlé des potentialités géothermiques de l’Amérique centrale en tant que ressource naturelle d’une grande valeur. Il estime que le Nicaragua pourrait par là atteindre une capacité de production électrique équivalent à deux millions de kwh, alors qu’elle n’est pour l’instant que de 700 000, toutes sources d’énergie confondues, et que les pannes de courant sont fréquentes.
Il m’a parlé de la capacité du Nicaragua dans la production d’aliments, du prix du lait vendu au tiers de ce qu’il coûte aux États-Unis, bien que les salaires y soient plusieurs dizaines de fois plus élevés.
Notre conversation a tourné autour de ces thèmes pratiques et d’autres. Je ne l’ai vu rancunier à aucun moment, encore moins suggérer des mesures extrémistes en matière économique. Il est bien informé et analyse avec beaucoup de réalisme ce qui peut se faire et ce qui doit se faire.
Je lui ai expliqué que bien des gens dans notre pays n’avaient pas pu écouter son intervention à cause des horaires et du manque d’information opportune au sujet du Sommet, et je lui ai donc demandé d’accepter d’expliquer à un programme de télévision les points les plus intéressants du Sommet des Amériques, face à trois jeunes journalistes, ce qui intéresserait assurément de nombreux Latino-Américains, Caribéens, Étasuniens et Canadiens.
Daniel connaît bien des possibilités concrètes d’améliorer les conditions de vie du peuple nicaraguayen, l’un des cinq pays les plus pauvres du continent par suite des interventions et du pillage des États-Unis.
Il s’est réjoui de la victoire d’Obama, qu’il a bien observé durant le Sommet. Son attitude ne lui a pas plu. « Il n’était pas une seconde en place, m’a-t-il dit, allant chercher les gens pour les influencer, les impressionner par son pouvoir et ses flatteries. »
Bien entendu, un observateur éloigné comme moi pouvait percevoir une stratégie concertée pour exalter les positions les plus proches des intérêts des États-Unis et les plus opposées aux politiques favorables aux changements sociaux, à l’unité et à la souveraineté de nos peuples. Le pire, à mon avis, a été cette manœuvre de faire croire que la déclaration avait été censément appuyée par tous les présents.
Du blocus contre Cuba, pas une mention dans la Déclaration finale, que le président des États-Unis a utilisée pour justifier ses actions et cacher de prétendues concessions de son administration à Cuba. Nous comprendrions mieux que le nouveau président argue des limitations réelles auxquelles il se heurte pour pouvoir introduire des changements dans la politique de son pays envers notre patrie plutôt que de le voir recourir à des mensonges pour justifier ses actions.
Devons-nous applaudir par hasard à l’agression de notre espace de télévision et de radio, à l’utilisation de technologies de pointe pour l’envahir depuis de grandes altitudes et appliquer la même politique que Bush contre Cuba ? Devons-nous accepter le droit des États-Unis à maintenir le blocus pour « une éternité » tant qu’ils n’auront pas ramené la démocratie capitaliste à Cuba ?
Obama avoue que les dirigeants des pays latino-américains et caribéens lui parlent partout des services que prêtent les médecins cubains, et il réagit pourtant comme suit : « Et c’est un rappel pour nous aux États-Unis que si notre seule interaction avec beaucoup de ces pays est la prohibition des drogues, si notre seule interaction est militaire, alors il se peut que nous ne développions pas les connexions qui pourraient à la longue accroître notre influence et avoir un effet bénéfique quand nous aurions besoin de mettre en place des politiques qui seraient de notre intérêt dans la région. »
Inconsciemment, Obama comprend que Cuba jouit de prestige grâce aux services de ses médecins dans la région, et il lui donne même plus d’importance que nous. Peut-être ne l’a-t-on même pas informé que Cuba a envoyé des médecins non seulement en Amérique latine et dans les Caraïbes, mais aussi dans de nombreux pays africains, dans des pays asiatiques victimes de catastrophes, dans de petites îles d’Océanie comme Timor-Leste et Kiribati, qui risquent de rester sous les eaux si le climat change, et elle a même offert de dépêcher en quelques heures une brigade médicale complète pour secourir les victimes du Katrina quand une grande partie de la Nouvelle-Orléans s’est retrouvé à l’abandon en pleines inondations, ce qui aurait permis de sauver de nombreuses vies. Des milliers de jeunes sélectionnés dans d’autres pays ont fait des études de médecine à Cuba, et des dizaines de milliers s’y forment actuellement.
Mais ce n’est pas seulement dans le domaine de la santé que nous avons coopéré : nous le faisons en éducation, en sport, en science, en culture, en économies d’énergie, en reforestation, en protection de l’environnement et dans d’autres domaines. Les organismes des Nations Unies peuvent en attester.
Qui plus est, du sang de patriotes cubains a coulé dans la lutte contre les derniers bastions du colonialisme en Afrique et dans la défaite de l’apartheid, l’allié des États-Unis.
Et le plus important de tout – Daniel l’a dit au Sommet – c’est que Cuba, la petite île en butte au blocus des États-Unis, ne pose absolument aucune condition à cette contribution.
Nous ne le faisons pas en quête d’influence ou d’appui. Ce sont les principes qui sous-tendent notre lutte et notre résistance. Le taux de mortalité infantile est plus bas à Cuba qu’aux États-Unis ; il y a belle lurette que nous n’avons plus d’analphabètes ; les enfants blancs, noirs ou métis vont tous les jours à l’école, disposent des mêmes chances d’études, même ceux qui ont besoin d’une éducation spéciale. Nous avons atteint, sinon toute la justice, du moins le maximum de justice possible. Tous les membres de l’Assemblée nationale sont présentés comme candidats et élus par le peuple, et plus de 90 p. 100 des électeurs votent.
Nous ne réclamons pas la démocratie capitaliste dans laquelle vous vous êtes éduqué et à laquelle vous croyez sincèrement, ce qui est votre droit.
Nous ne prétendons exporter notre système politique aux États-Unis.
Fidel Castro Ruz
Le 22 avril 2009
12 h 53

samedi 18 avril 2009


Quand le Parlement Européen impose sa vision de l’histoire

La falsification anti-communiste de l’histoire

La majorité du Parlement Européen a approuvé, le 2 avril, une résolution qui prétend imposer aux nouvelles générations une vision falsifiée du passé avec l’unique objectif de criminaliser le communisme et aussi de réhabiliter le fascisme.

Le texte, proposé par le PPE, les Libéraux, l’Union pour l’Europe des Nations et les Verts avec l’appui des socialistes, a été approuvé par 553 votes pour, 44 contre et 33 absentions. S’achève ainsi un processus entamé en Juin 2008, lors de la conférence à Prague intitulée « Conscience européenne et Communisme », dont est sortie une déclaration signée par 50 députés européens. Elle fut suivie d’un séminaire, qui s’est déroulé en Novembre, auquel ont participé 18 états-membres de l’UE, et qui a défini un cadre de coopération internationale pour « l’élucidation des crimes des régimes totalitaires » qui ont existé en Europe.

Plus récemment, le 18 mars, organisée par la présidence tchèque de l’UE, s’est déroulée une conférence intitulée « La Conscience Européenne et les Crimes du Communisme Totalitaire », au cours de laquelle sont intervenus le vice-président tchèque, Alexandr Vondra, le commissaire européen à la Culture, Jan Figel, tous deux députés européens et représentants d’ONG.

Comme cela apparaît clairement dans les titres choisis, et bien qu’ils ne cessent de clamer leur « impartialité » en utilisant le terme « totalitarisme », l’objectif des idéologues qui se cachent derrière ces initiatives n’est pas, clairement, d’étudier l’horreur nazie, responsable d’une guerre qui a tué 60 millions de personnes, parmi lesquelles 23 millions de soviétiques, communistes avant tout, et qui a rasé un pays qui venait à peine de se bâtir, dans les années 30, grâce à l’effort héroïque des peuples de l’URSS, sous la direction du Parti dirigé alors par Staline.

Non, l’objectif est, au contraire, de réécrire l’histoire pour criminaliser le communisme et ce qu’ils nomment « Stalinisme », l’assimilant au Nazisme, tout en le considérant comme plus dangereux, car le rêve d’une société sans exploités ni exploiteurs – qui s’est matérialisé tout d’abord avec la Révolution d’Octobre et s’est étendu, après la défaite du nazisme et du fascisme, à plusieurs pays du Centre et de l’Est de l’Europe – continue à vivre dans la conscience des peuples, en particulier chez ceux qui ont connu cette expérience et qui aujourd’hui souffrent de l’aggravation de la crise du capitalisme.

Une résolution honteuse

Signe que certains députés ont mauvaise conscience, la résolution du Parlement Européen, reconnaît implicitement qu’il n’existe pas de légitimité politique, ni de base scientifique pour criminaliser le communisme.

Ainsi, le texte approuvé admet que, « selon l’opinion des historiens, il n’est pas possible de faire des interprétations entièrement objectives de faits historiques et qu’il n’existe pas de récits historiques objectifs ».

Par la suite, il ajoute que « aucune organisation ou parti politique ne détient le monopole de l’interprétation de l’Histoire », considérant même que « les interprétations politiques officielles des faits historiques ne doivent pas être imposées par des décisions majoritaires des Parlements » et que « les Parlements ne peuvent pas légiférer sur le passé ».

Pourtant, la résolution proposée par les députés Tunne Kelam (Estonie), Jana Hybaskova (République Tchèque) et Jozsef Szajer (Hongrie) essaie de faire exactement ce qu’ils affirment ne pas pouvoir faire, falsifier l’histoire et prétendre institutionnaliser cette falsification.

En d’autres mots, comme l’a affirmé dans sa déclaration de vote le député du PCP, Pedro Guerreiro, « cette résolution honteuse approuvée par le Parlement Européen s’insère dans une opération de distorsion de la vérité historique, menée par les forces réactionnaires et revanchardes, les perdants de la Seconde Guerre Mondiale – les mêmes qui, par exemple, ont réhabilité dans leurs pays ceux qui ont collaboré à la barbarie nazie. »

« L’objectif », a souligné le député « est de réhabiliter le nazisme et le fascisme et de condamner le communisme, c’est-à-dire de réhabiliter le bourreau et l’oppresseur, en condamnant ses victimes et ses opprimés. Son objectif est d’effacer la contribution décisive des communistes et de l’Union Soviétique à la défaite du nazisme et du fascisme, son rôle dans l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, sa contribution à la libération des peuples du joug colonial, après la Seconde Guerre Mondiale. (…) Dans le fond, son objectif est de criminaliser les communistes, leur action et leurs idéaux. »

Tout confondre pour créer la confusion

Bien qu’elle reconnaisse « le caractère unique de l’Holocauste » nazie, la résolution insiste pour mettre dans le même sac « nazisme, stalinisme et les régimes fascistes et communistes », considérant, rien de moins, que, « du point de vue des victimes, la nature du régime qui les a privées de liberté, torturé ou assassiné, quelqu’en soit la raison invoquée, n’est pas pertinente ».

Ainsi, hypocritement, le Parlement Européen met sur un pied d’égalité ceux qui ont tenté d’asservir une partie des peuples européens et ont promu une épouvantable guerre d’extermination avec ceux qui ont donné généreusement leurs vies pour libérer l’humanité du nazisme et du fascisme.

Avec cette argumentation indigente, le texte rejette « n’importe quel type de pouvoir totalitaire, quelque soit l’idéologie qu’il invoque » et lance une menace à peine voilée à tous ceux qui défendent ou croient dans les idéaux communistes, considérant que « il est nécessaire d’être vigilent pour combattre les idéaux et les tendances anti-démocratiques, xénophobes, autoritaires et totalitaires », en confondant et mélangeant le tout, comme cela les arrange. Mais si des doutes subsistaient quant à l’objectif de cette résolution, les mesures qu’elle propose suffisent à les dissiper: elle demande au Conseil et à la Commission qu’elles soutiennent les organisations anti-communistes comme le « Mémorial » dans la Fédération de Russie, la seule qui soit citée dans le texte, et encourage la création d’une « Plateforme de la Mémoire et de la Conscience Européenne », pour coordonner les « enquêtes » sur les « régimes totalitaires », organisme que le commissaire européen à la Culture se dit déjà prêt à financer, affirmant dans le journal Tchèque le Prague Daily Monitor, que « trouver des fonds [pour un tel projet] ne constitue pas un problème ».

Dans la même perspective, la résolution propose que le 23 août soit déclaré « Journée de la mémoire » en l’honneur des victimes de tous les régimes autoritaires et totalitaires, promettant une « commémoration avec dignité et impartialité »

Enfin, ces hérauts « impartiaux » des libertés et de la dignité humaine, en faisant allusion aux anciens pays socialistes d’Europe, affirment que l’analyse des « crimes » des « régimes totalitaires communistes » a aujourd’hui pour objectif « la réconciliation » laquelle, affirme-t-on dans le texte, « présuppose la reconnaissance de la responsabilité, la demande de pardon, et l’encouragement à une rénovation morale ». En somme, ils exigent la repentance et l’humiliation politique de tous ceux qui croient et continuent de croire aux idéaux supérieurs d’une société sans classes, libérée du joug du capital.

L’Inquisition n’a pas fait mieux avec Galilée…

Numéro 1485 d’Avante, hedomadaire du PCP, édition du 9 avril
Traduit du portugais depuis http://www.avante.pt/.
http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-30110623.html
Affiché sous Accueil, Non à la criminalisation du communisme
Article écrit par admin, le 18 avril 2009
Déclaration conjointe des partis communistes et ouvriers à l’occasion du 60e anniversaire de l’OTAN

Le 4 avril 2009 marquera le 60e anniversaire de la création de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), cette organisation impérialiste dirigée par les États-Unis.
L’OTAN fut soi-disant créée pour affronter l’URSS, le premier État ouvrier au monde à avoir résisté et affronté avec succès l’attaque de la peste nazie. Ainsi, l’URSS donna un nouvel élan à la lutte pour la libération nationale et sociale dans le monde entier.
En même temps, les gouvernements capitalistes des États-Unis, du Canada et de l’Europe Occidentale avaient besoin d’un mécanisme politique et militaire afin de réprimer et intimider les peuples. Ce besoin fut satisfait par la création de l’OTAN.
Le but était d’opposer et d’empêcher, par le recours aux armes, n’importe quel type de changement progressiste. C’est pour cette raison mais, également pour assurer les intérêts de l’impérialisme, que l’OTAN a soutenu les régimes réactionnaires et les dictatures en Grèce, Turquie, Espagne et au Portugal tout en jouant un rôle décisif dans la partition de Chypre.
Son action était basée, et l’est toujours, sur l’anticommunisme et sur toutes sortes de montages et de provocations visant le mouvement communiste révolutionnaire et la lutte des peuples pour la paix, la justice sociale et le socialisme.
L’histoire de l’OTAN en tant que ’sheriff’ mondial de l’impérialisme est tachetée de violations du droit international. Elle est marquée par le sang des victimes de ses interventions directes et indirectes dans le monde entier.
Actuellement, le caractère de l’OTAN, comme machine militaire, en tant qu’outil fondamental de l’action impérialiste au sein des États membres et au-delà de leurs frontières en vue de l’établissement du “nouvel ordre”, est éclatant.
L’argument qui prétend que l’OTAN est un traité de défense n’est rien d’autre qu’un mensonge, de la propagande vide visant à cacher les objectifs réels de cette organisation agressive. Depuis les sommets de Rome en 1992 et de Washington en 1999, l’OTAN a adopté une nouvelle doctrine qui lui permet d’intervenir dans le monde entier, en cas de nouvelles menaces, sous le prétexte de combattre le terrorisme, de protéger le flux des ressources naturelles, etc. Pendant cette période, l’OTAN a agi en fonction de sa nouvelle structure basée principalement sur les ”forces de déploiement rapide” agressives.
Les États-Unis ainsi que l’Union Européenne ont organisé la dissolution de la Yougoslavie. C’est ainsi que l’OTAN déclencha la guerre en Bosnie, mena la sale guerre contre la Serbie et les 78 jours de bombardements en 1999 qui ont réduit le pays à un amas de ruines, ce qui conduisit à l’occupation du Kosovo par l’OTAN et l’UE et à son “indépendance” de la Serbie.
Les guerres de l’OTAN dans les Balkans et en Afghanistan, la participation dans la guerre en Irak, les interventions au Pakistan et en Asie du Sud ont bien prouvé sa brutalité impérialiste. L’OTAN a toujours été le principal soutien d’Israël dans sa politique d’agression contre le peuple palestiniens et les autres peuples arabes. L’OTAN a joué et joue encore un rôle dans le siège de Gaza. En contradiction avec la volonté des peuples, l’OTAN essaie d’attirer l’Ukraine et la Géorgie en son sein. Elle encourage de toutes les manières possibles leur armement, soutenant les cercles les plus réactionnaires de ces pays. Leur imposition d’un ”nouvel ordre” a comme adversaire, les États et les peuples qui réagissent contre l’agressivité impérialiste. En conséquence, l’OTAN augmente son armement et développe de nouveaux systèmes d’armements menaçants, comme le bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque.
Le programme du ‘Partenariat pour la Paix” de l’OTAN encourage son expansion grâce à l’adhésion de nouveaux États. Il fut appliqué au sein de tous les pays ex-socialistes d’Europe centrale et orientale qui par la suite sont devenus membre de l’OTAN. De nos jours, le gouvernement de la République de Chypre se voit mis sous pression pour qu’il rejoigne ce programme et s’intègre dans les plans euro-atlantiques. Le gouvernement et la population de Chypre s’opposent fortement à cette démarche car l’adhésion conduirait à la tolérance en cas d’invasion de l’armée turque soutenue par les États-Unis et l’OTAN ainsi que l’acceptation de facto de l’occupation d’une partie de l’île par les troupes turques qui continue jusqu’à aujourd’hui.
L’impérialisme-USA-OTAN-UE sont des concepts intimement liés. Malgré leurs contradictions et leurs antagonismes, l’Union européenne et les États-Unis se retournent contre les peuples. Dans le traité européen, l’UE considère l’OTAN comme son pilier principal et accepte pleinement son rôle. L’armée de l’UE est liée à l’OTAN et la France se tourne vers le bras armé de celle-ci.
Alors qu’elle approche du 60e anniversaire de sa création, l’OTAN tente de se présenter comme aussi “innocente qu’une colombe”, grâce à une propagande et à une déformation de l’histoire sans précédent, à la manipulation des médias, au financement des universités par des programmes de recherches de l’OTAN, etc.
L’OTAN semble toute puissante mais, elle ne l’est pas. La crise économique mondiale du capitalisme renforce l’agressivité impérialiste et elle dévoile en même temps ses limites. L’impérialisme ne peut exister sans le contrôle de nouveaux marchés, sans l’augmentation de son influence, sans la mise sous le joug d’autres peuples en même temps que des populations de ses propres pays pour permettre l’expansion de l’activité des monopoles.
Il existe un contrepoids à l’OTAN: les forces anti-impérialistes à travers le monde, le mouvement mondial de la paix, anti-guerre, anti-impérialiste qui, en coordination avec le mouvement ouvrier et les autres mouvements sociaux féministes, de jeunes, en défense de la nature et des ressources naturelles, ainsi que les mouvements de solidarité, luttent contre l’impérialisme et exigent des collaborateurs de “l’alliance prédatrice” la dissolution immédiate de l’OTAN.
Ceci est le seul chemin possible pour les peuples. Nous devons empêcher l’agressivité impérialiste et contribuer à la défaite de l’impérialisme qui constitue un pré-requis pour un monde en paix.
De nos jours, la condamnation verbale des crimes et des menaces de l’OTAN ne suffit pas. Un large mouvement de paix, opposé à la guerre et à l’impérialisme, capable de mobiliser les travailleurs, les jeunes et les forces populaires et sociales en général est devenu indispensable.
Grâce à leur lutte, les peuples sont capables d’empêcher de manière concrète les projets de l’OTAN et des autres forces impérialistes et de gagner.
Les Partis communistes et ouvriers appellent la population à intensifier la lutte:
• Contre les dépenses militaires
• La prohibition des programmes de l’OTAN dans les universités
• Le retour immédiat de toutes les troupes et autres missions qui participent aux opérations impérialistes en dehors de nos frontières
• La sortie de nos pays des guerres impérialistes, de l’occupation d’autres pays et des interventions impérialistes
• Le retrait de toute base militaire étrangère de nos pays
• La sortie de nos pays de l’OTAN
• La dissolution de l’OTAN.
VIVE L’AMITIÉ ENTRE PEUPLES
A BAS LE NOUVEL ORDRE DES IMPÉRIALISTES
========
Many thanks to the WP of Belgium for the translation to French
The SolidNet Team

lundi 13 avril 2009

Deux activités de la communauté salvadorienne à Montréal à ne pas manquer

- Rapport de la Mission québécoise d'observation électorale;

- Fête victoire électorale FMLN et du peuple salvadorien.

Nous avons reçu de la communauté salvadorienne à Montréal l'invitation reproduite ci-dessous et l'affiche ci-jointe.
Deux activités très importantes pour toutes les personnes qui ont à coeur la démocratie, le progrès social, la paix et la justice sociale :

1) Rapport sur la Mission québécoise d'observation électorale au Salvador en 2009; Samedi 18 avril au 655, rue Sauriol Est, Église Ste-Rite (métro Sauvé)
2) Fête de la victoire du F.M.L.N. (Front Farabundo Marti pour la libération nationale) aux élections. Samedi 25 avril au 1855, rue Rachel Est, coin Papineau

Nous serons de tout coeur avec la communauté salvadorienne de Montréal et avec le peuple du Salvador!
Un gigantesque victoire, après tant d'années atroces d'exploitation et d'oppression, de répression et de terrorisme d'État, de massacres et d'assassinats sélectifs par les gouvernements et les néolibérales, imposées par tous les partis, les politiciens et les médias de droite et d'extrême-droite au Salvador et dans le monde!

Vive le peuple salvadorien et les peuples du monde!
Vive le Front Farabundo Marti pour la libération nationale!
Vive Chafik Handal et les militantes/ants du glorieux F.M.L.N.!
Vive la solidarité internationale!

Antonio Artuso, membre du Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada)
GRANMA INTERNACIONAL
La Havane. 9 Avril 2009
ETATS-UNIS
Le rêve américain dort sous la tente
Deisy Francis Mexidor

UN reportage télévisé a ouvert la boîte de Pandore. Dans le pays le plus riche du monde, la pauvreté existe… Et une pauvreté extrême ! Les tent-cities ou villages de tentes révèlent la face cachée du système ; ils se dressent comme un triste symbole des temps de récession et de crise aux Etats-Unis. Le journal mexicain El Universal commente ainsi la nouvelle: « Il n’y a pas si longtemps, c’étaient des travailleurs de la classe moyenne qui vivaient dans des villas avec jardin, mais la récession ne cesse d’entraîner des milliers de familles dans des situations inconcevables : vivre sous la tente, dans des réduits ou des motels bon marché le long des autoroutes.
« A Sacramento, capitale de la Californie, une des Etats où la crise immobilière a frappé le plus durement, un campement de sans-abris abrite déjà des centaines de personnes et il s’accroît à un rythme de 50 nouveaux résidents par jour », insiste un autre quotidien.
Alors que le New York Times indique : « Les campements de pauvres et de sans-abris ont toujours fait partie du paysage des grandes villes comme New York et Los Angeles. Actuellement cependant, leur population augmente, et il n’est pas rare d’en rencontrer dans des villes plus petites. On retrouve cette triste réalité à Seattle, Sacramento, Saint Petersburg, Nashville et Olimpia. Mais ces derniers temps, c’est à Fresno en Californie que ce phénomène a pris de l’ampleur et se développe avec le plus d’intensité.Selon Joel John Roberts, directeur de Path Partners, une organisation d’aide aux chômeurs, la situation est terrifiante. « Aujourd’hui, c’est un terrain vague, et du jour au lendemain des centaines de familles ont installé leur tente», affirme-t-il.
La diffusion de telles images ne s’était pas vue aux Etats-Unis depuis la Grande dépression de 1929, quand la crise dévoila les misères de l’empire. L’histoire se répète aujourd’hui. La débâcle n’a pas seulement atteint les financiers de Wall Street. Les expulsions, la crise hypothécaire et l’évanouissement des épargnes touchent des millions de foyers nord-américains. Dans la conjoncture actuelle, ceux qui ont tout perdu font ce qu’il peuvent pour avoir ne serait-ce qu’un toit sur la tête.
DU GRAND SUD A L’IMMENSE NORD
Le bureau du budget du Congrès des Etats-Unis a admis le fait que 28 millions de Nord-américains, faute d’avoir de quoi se nourrir, ont recours aux bons alimentaires.Dans le même temps, une étude du groupe Nacional Coalition for Homeless (la Coalition nationale pour les sans-abri) indique que, dans une douzaine d’Etats de l’Union, 3,5 millions d’Etasuniens se trouvent en situation précaire, au moins une fois par an, une tendance qui se maintiendra, selon son analyse, aussi longtemps que durera la récession économique.
Une enquête du Centre national pour les familles sans-abri, révéle quant à elle, qu’environ 1,5 million d’enfants, un sur 50, dont 42% ont moins de six ans, sont sans domicile. Ellen Bassuk, la présidente de cette organisme a expliqué dans un communiqué que : « ce nombre continuera de progresser à mesure qu’augmenteront les saisies de maisons » La NCH a enjoint l’administration d’Obama de mettre en place un programme financier d’environ 10 millions de dollars afin de renforcer le réseau de réhabilitation sociale, alors que la situation est de plus en plus dramatique, les nouveaux pauvres venant s’ajouter à un panorama social complexe.Jennifer Thomson en est témoin : il y a encore peu de temps, cette femme de 45 ans, mariée et mère de trois enfants, vivait sans trop de difficultés, jusqu’à ce qu’elle perde son emploi dans la filiale californienne de General Motors ; c’est alors que tout s’est écroulé. Employée dans l’administration, dans le service chargé d’autoriser les suppressions de personnel, elle a été licenciée. Aujourd’hui, elle vit sous la tente.
Renée Hadley, âgée de 38 ans, habitait à Seattle. Du jour au lendemain, son rêve est parti en fumée. « Ici, il n’y a ni eau courante, ni électricité, ni toilettes, et les trains passent tout près, dans un vacarme assourdissant », raconte-t-elle sur ses conditions de vie sous la tente qu’elle a montée à Sacramento.Selon elle, les programmes sociaux de l’Etat ne sont que des « cautères sur une jambe de bois ». Rongée par l’angoisse, elle se demande « pourquoi ne nous donne-t-on pas du travail ou des maisons à loyer modéré ? 90% des personnes qui sont dans cette situation ne veulent pas vivre ici. Tout cela commence à faire vraiment peur », déclarait-elle à l’AFP.
Kevin Jonson, le maire de Sacramento, a reconnu récemment que pendant des années, il avait tenté de « cacher le problème des sans-abri sous le tapis, mais « aujourd’hui celui-ci nous dépasse ».Le pire est sans doute à venir. Le chômage progresse, il s’accroît à un rythme accéléré et les plans de sauvetage du président Obama - qui demande de la tranquillité et de la confiance au milieu du désespoir général -, ne sont que des compresses d’eau tiède pour une maladie grave. Le rêve américain part-il en fumée ?En attendant il dort sous la tente.