lundi 21 mars 2011

DÉCLARATION CONJOINTE DE 43 PARTIS COMMUNISTES ET OUVRIERS CONTRE L'AGRESSION IMPÉRIALISTE EN LIBYE

Les tueurs impérialistes dirigés par les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'OTAN dans son ensemble, avec l'approbation de l'ONU, a commencé une nouvelle guerre impérialiste, cette fois-ci en Libye.
Leurs prétextes prétendument humanitaires sont tout à fait trompeurs! Ils jettent de la poussière dans les yeux des peuples! Leurs objectifs réels sont les hydrocarbures de Libye.
Nous, partis communistes et ouvriers parties condamnons l'intervention militaire impérialiste. Le peuple de la Libye doit décider de son avenir lui-même, sans intervention étrangère impérialiste.
Nous appelons les peuples à réagir et à exiger la cessation immédiate des bombardements et de l'intervention impérialiste!
1. Parti algérien pour la démocratie et le socialisme, PADS
2. Parti communiste d’Arménie
3. Parti communiste de l'Azerbaïdjan
4. Parti communiste du Bangladesh
5. Parti des Travailleurs du Bangladesh
6. Parti communiste du Bélarus
7. Parti communiste brésilien
8. Parti communiste du Brésil
9. Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne
10. Parti des communistes bulgares
11. Parti communiste du Canada
12. Parti des ouvriers socialistes de Croatie
13. Parti communiste du Danemark
14. Parti communiste de Finlande
15. Parti ouvrier communiste hongrois
16. Parti communiste de Grèce
17. Parti communiste de l'Inde
18. Parti communiste de l'Inde [marxiste]
19. Parti communist d'Irlande
20. Parti communiste du Kazakhstan
21. Parti socialiste de Lettonie
22. Parti communiste Libanais
23. Parti communiste du Luxembourg
24. Parti communiste de Malte
25. Parti communiste du Mexique
26 Parti socialiste populaire du Mexique
27. Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
28. Parti communiste de Norvège
29. Parti communiste de Pologne
30. Parti communiste portugais
31. Parti communiste de la Fédération de Russie
32. Parti communiste des ouvriers de Russie - Parti révolutionnaire des communistes
33. UCP-PCUS
34. Parti communiste de l'Union soviétique
35. Nouveau parti communiste de Yougoslavie
36. Parti des communistes de Serbie
37. Parti communiste de Slovaquie
38. Parti communiste des peuples d'Espagne
39. Parti communiste syrien
40. Parti communiste de Suède
41. Parti communiste de Turquie
42. Parti communiste d'Ukraine
43. Parti communiste du Venezuela

LA LIGUE ARABE CRITIQUE L'ACTION MILITAIRE CONTRE LA LIBYE

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa a critiqué Dimanche l'intervention militaire de la coalition internationale contre la Libye.
"Ce qui s'est passé en Libye diffère de l'objectif d'imposer une zone d'exclusion aérienne en Libye. Ce que nous voulons est de protéger les civils, pas de bombarder les autres", a affirmé M. Moussa.
Il a appelé à la tenue d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe pour discuter de la situaiton en Libye.
La Ligue arabe avait demandé le 12 mars au Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer une zone d'exclusion aérienne en Libye pour protéger les civils.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont déclenché samedi les frappes aériennes sur les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi après que le Conseil de sécurité de l'ONU ait autorisé l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.

Source: xinhua

LE PRÉSIDENT VÉNÉZUÉLIEN CONDAMNE L'INTERVENTION MILITAIRE DES PAYS OCCIDENTAUX CONTRE LA LIBYE

Le président vénézuélien Hugo Chavez a condamné dimanche l'action militaire des pays occidentaux contre la Libye, notant que ces "bombardements aveugles ont fait des victimes chez les civils.
Dans son discours hebdomadaire radiotélévisé, Chavez a dit que les frappes aériennes sur la Libye devait être cessées, soulignant qu'aucun pays n'a le droit de bombarder la Libye.
Il a dit que le dialogue était la seule voie pour résoudre le conflit.Selon les autorités libyennes, les frappes aériennes ont fait au moins 64 morts et 150 blessés.La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont déclenché samedi soir les frappes aériennes contre la Libye après l'adoptation vendredi d'une résolution de l'ONU autorisant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
Source: xinhua

POURQUOI LA FRANCE S'EST-ELLE PORTÉE À L'AVANT-GARDE CONTRE kADHAFI?

Après que le Conseil de Sécurité de l'ONU ait adopté le 17 mars une résolution sur l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, la France, qui avait pris l'initiative de lancer ce projet de résolution, s'est portée sur le devant de la scène, annonçant que des opérations militaires allaient être entreprises quelques heures après.
Le 10 mars, la France a été le premier pays à reconnaître le Conseil national libyen établi par l'opposition en Libye. Pourquoi la France s'est-elle portée à l'avant-garde contre Mouammar Kadhafi ?
Des analystes estiment que si la France a réagi si rapidement sur le problème de la Libye, c'est que Nicolas Sarkozy aime à se montrer « actif », d'autant plus qu'il avait été critiqué d'avoir réagi trop lentement sur les événements en Tunisie et en Egypte. En outre, les élections présidentielles vont avoir lieu d'ici moins d'un an, tandis que sa cote de popularité continue à baisser. M. Sarkozy veut profiter de cette occasion pour réparer son image aux yeux du public.
« Le gouvernement français a d'abord coupé les ponts avec Kadhafi et reconnu par la suite l'opposition libyenne. Il ne pouvait plus reculer », a estimé Hua Liming, chercheur spécial à l'Institut chinois des Etudes internationales. Cette analyse peut expliquer pourquoi la France a annoncé sur un ton si élevé qu'elle participerait aux opérations militaires en Libye.
Du point de vue géo-politique, la Libye est très importante pour la France. La France a eu une mainmise pendant un certain temps sur le sud de la Libye. Et cette situation n'a pris fin, que quand la Libye a proclamé son indépendance en 1951.
Le plus important, ce serait des raisons économiques. Selon le site Internet de l'hebdomadaire américain Time, des entreprises françaises du pétrole ont des investissements de plusieurs milliards de dollars en Libye. La France bénéficierait le plus, si elle pouvait aider les forces armées anti-gouvernementales de ce pays à prendre le pouvoir.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne, Chine

CUBA: DÉCLARATION DU MINISTÈRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES

Granma international
La Havane. 21 Mars 2011

CUBA exprime sa plus énergique condamnation de l’intervention militaire étrangère dans le conflit interne en Jamahiriya arabe libyenne.
Cuba est d’avis que les conflits doivent être réglés par la voie du dialogue et de la négociation, et non pas par la force militaire.
Cédant à la pression de certains pays occidentaux, le Conseil de sécurité de l'ONU a créé des conditions qui ont permis cette agression, ce qui constitue une dérogation flagrante à la Charte des Nations unies et aux compétences du Conseil, et un nouvel exemple du double standard qui caractérise un tel comportement.
La Résolution 1973 adoptée jeudi dernier par le Conseil de sécurité n'autorise en rien à attaquer le territoire libyen, si bien que cette attaque est une violation du Droit international.
Les puissances occidentales impliquées dans ces opérations militaires contre le territoire libyen provoquent des morts, des blessures et des souffrances de civils innocents. Certains de ces pays sont responsables de la mort de plus d’un million de civils en Irak, et de plus de 70 000 en Afghanistan, dans ce qu’ils qualifient de « dommages collatéraux ». Ils sont également complices des crimes perpétrés contre le peuple palestinien.
Cuba soutient le droit inaliénable du peuple libyen d’exercer son autodétermination sans aucune ingérence étrangère, condamne la mort de civils en Libye et n’importe où dans le monde, et réitère son engagement pour le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Libye sur ces ressources.

La Havane, le 20 mars 2011

samedi 19 mars 2011

18 mars 2011
Déclaration du Comité exécutif central du Parti communiste du Canada

À propos de la résolution 1973 du Conseil de sécurité:
NON À L'INTERVENTION ÉTRANGÈRE EN LIBYE!
POUR UNE SOLUTION POLITIQUE ET PACIFIQUE DU CONFLIT!
QUE LES MILITAIRES CANADIENS RESTENT AU PAYS!

Jeudi cette semaine, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 1973, autorisant l'imposition d'une "zone d'exclusion aérienne" sur la Libye et l'utilisation de "toutes les mesures nécessaires" excluant une invasion – mais incluant le blocus naval, les bombardements et les frappes aériennes - contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi en vue de «protéger les civils et les zones civiles peuplées" dans la partie tenue par les rebelles de l'Est de la Libye. La résolution impose aussi un interdit sur tous les voyages par air (y compris les vols civils) dans l'espace aérien libyen, durcit l'embargo sur les armes, et élargit le gel des avoirs libyens à l’étranger.
La décision de l'ONU donne en réalité aux États-Unis et ses alliés de l'OTAN carte blanche pour lancer une offensive militaire de grande envergure contre Tripoli et les autres régions contrôlées par le gouvernement. La résolution 1073 va bien plus loin que le concept de « no-fly zone », allant jusqu’à inclure des attaques sur des unités et des équipements militaires libyens qui « menaceraient » la population, essentiellement en élargissant l’éventail des actions militaires pouvant être mises en œuvre à toute forme possible d’attaques. Une telle agression militaire va envenimer davantage le conflit interne qui a déjà coûté très cher à la population libyenne, et mettra "les civils et les zones civiles peuplées" dans une situation encore plus à risque.

Le Parti communiste du Canada condamne cette action du Conseil de sécurité qui a été poussée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, passant par un vote de 10-0 avec 5 abstentions (Chine, Russie, Brésil, Inde et Allemagne), en vertu de la doctrine dangereuse et complètement hypocrite de «l'interventionnisme humanitaire». Cette doctrine est dangereuse, car elle fournit un prétexte commode pour outrepasser à l'un des principes les plus fondamentaux au cœur de la Charte des Nations Unies - à savoir, le respect de la souveraineté nationale et territoriale de tous les États membres – en attribuant une justification officielle pour des guerres d'agression et d'occupation par les puissances impérialistes sous le couvert de «secours humanitaire international ».

Invoquer pareille chose de la part de Washington et de ses alliés impérialistes est en même temps outrageusement hypocrite quand on sait que les forces militaires États-Unis/OTAN ont infligé la mort et blessé des milliers de victimes civiles innocentes dans les guerres d'occupation en Afghanistan et en Irak, et continuent de le faire jusqu'à ce jour. Où est donc cette préoccupation si pressante "pour protéger les civils et de zones civiles peuplées" dans ces cas-là, ou bien au Pakistan, où les États-Unis ont maintes fois lancé des attaques d’avions téléguidés provoquant des centaines de décès supplémentaires parmi les civils non armés?

Ou prenons par exemple ce qui se passe en ce moment à Bahreïn et au Yémen, où les gouvernements réactionnaires et dictatoriaux abattent des manifestantes et manifestants civils non armés en plein jour - manifestants dont le seul «crime» est d’avoir marché pacifiquement dans la rue pour réclamer un changement démocratique. Ou encore les massacres répétés de Palestiniennes et Palestiniens par Israël dans la bande de Gaza et dans les autres territoires occupés, assurément l’exemple le plus outrageant du double discours des impérialistes. Pourquoi Washington, Londres et Paris demeurent-elles si ostensiblement silencieuses face à ces atrocités scandaleuses?

La réponse est bien simple: parce que ce sont des états déjà soumis aux États-Unis qui servent fidèlement les intérêts impérialistes dans la région. En Libye, pour sa part, les puissances impérialistes souhaitent un «changement de régime» pour remplacer Kadhafi par un gouvernement de marionnettes, plus «prévisible» et plus souple, et ainsi renforcer leur hégémonie en Afrique du Nord et au Moyen-Orient où leur «influence» (c’est-à-dire, leurs intérêts économiques axées sur le contrôle des ressources pétrolières vitales de la région) est de plus en plus menacée par la vague de soulèvements démocratiques dans le monde arabe.

En réponse à l'adoption de la résolution par le Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement libyen a annoncé un arrêt immédiat de l'action militaire et appelle à un dialogue "ouvert" pour trouver une solution pacifique au conflit. Tripoli a également invité l'Organisation des Nations Unies et d'autres organisations internationales, comme l'Union africaine, à envoyer des missions de surveillance dans le pays pour confirmer l’application du cessez-le-feu et pour ouvrir la voie à un règlement négocié.

Plusieurs peuvent se questionner sur la sincérité de l’offre de cessez-le-feu de Kadhafi. Malheureusement, les puissances occidentales ont déjà rejeté cette initiative, sans même prendre la peine de vérifier les intentions du régime libyen, et se préparent à lancer leur action militaire. Cela illustre clairement que leur véritable intention est d'imposer un changement de régime par la voie d'une agression armée.
Aussi mauvaise la situation actuelle puisse-t-elle être, elle sera bien pire suite à une invasion étrangère. Le Parti communiste exhorte tous les Canadiens qui s'opposent aux guerres et aux agressions de s’exprimer afin d’exiger de notre gouvernement qu’il retire nos troupes et nos navires de guerre dès maintenant, et d'exiger que les puissances impérialistes, y compris le Canada, s'abstiennent d'agresser militairement la Libye et soutiennent plutôt une résolution pacifique de cette crise. Laissez le peuple libyen régler ses problèmes par lui-même par la voie politique. « Ne touchez pas à la Libye! »

vendredi 18 mars 2011

Communiqué de presse: LE PTB S'OPPOSE À UNE INTERVENTION MILITAIRE EN LIBYE

Parti du travail de Belgique
Le PTB s’oppose catégoriquement à toute intervention militaire occidentale en Lybie. Selon Peter Mertens, président du parti, « cette ″no-fly-zone″ (zone d’exclusion aérienne) est en réalité une ″oil-control-zone″ (zone de contrôle pétrolier) ».
webmaster

« L’instauration d’une no-fly-zone au-dessus de la Lybie, accompagnée de bombardements ″dirigés″, équivaut, ni plus ni moins, à un guerre d’agression contre le pays, déclare Peter Mertens, président du PTB. Jamais aucune no-fly-zone n’a été mise en place, que ce soit à l’encontre des bombardements au phosphore israéliens sur Gaza, ou contre la répression brutale au Bahreïn, avec l’aide de l’Arabie Saoudite. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France font deux poids deux mesures. Ils ont soutenu durant des années des dictateurs comme Ben Ali et Moubarak, et soutiennent encore la dictature en Arabie Saoudite. Ils ne nous ressortent le jargon humanitaire que lorsque leur mainmise sur le pétrole est menacée. C’est plus qu’hypocrite. Ce n’est bien entendu pas un hasard si les forces militaires interviennent en Lybie, un pays possédant 3,5% des réserves pétrolières mondiales. La no-fly-zone est en réalité une zone de contrôle pétrolier géostratégique. »
La Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Allemagne se sont abstenus lors du vote qui s’est tenu au Conseil de sécurité des Nations Unies, concernant l’instauration de la no-fly-zone au-dessus de la Lybie.
Le PTB soutient les exigences et les actions du peuple libyen, pour le respect de ses droits démocratiques et sociaux, et condamne la répression et les crimes de guerre du régime de Kadhafi. Mais comment devons-nous réagir ? « La guerre et l’occupation en Irak et en Afghanistan ont démontré que les interventions militaires ne s’avéraient jamais ″humanitaires″, faisaient un nombre incalculable de victimes parmi les civils et, enfin, semblaient motivées par des intérêts économiques et géostratégiques, affirme Peter Mertens. Aucun peuple dans le monde ne doit sa libération aux bombardements de l’OTAN. »

« Les gouvernements de Washington, Londres ou Paris, ne luttent pas pour le peuple libyen, tout comme ils n’agissaient pas dans l’intérêt des peuples du Bahreïn, d’Arabie Saoudite ou de Palestine. Ils bataillent pour le contrôle de l’or noir libyen. Le PTB soutient toutes les forces progressistes de Tunisie, d’Égypte, de Lybie et du monde arabe pour parvenir à leur libération », conclut Peter Mertens.

Le PTB se mobilise pleinement en vue de la manifestation du dimanche 20 mars à 14h, à la Gare du Nord à Bruxelles. Cette manifestation est organisée en solidarité avec les peuples du monde arabe, et en opposition à toute intervention étrangère.

Service de presse du PTB
www.ptb.be

"NON À TOUTE INTERVENTION IMPÉRIALISTE EN LIBYE. SARKOZY, BLH, OBAMA,CAMERON, BAS LES PATTES!"

PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE
Il est impossible d’idéaliser Khadafi, dont la politique fluctuante a oscillé entre l’ anti-impérialisme et, après la chute de l’URSS, le ralliement plus ou moins masqué à l’Empire US et à l’UE du capital. Le PRCF a maintes fois exprimé son analyse et ses positions sur la crise en Libye. Mais aujourd’hui, la question qui est posée est d’empêcher une recolonisation ouverte de la Libye sous couvert d’ingérence humanitaire.
Rappelons que BHL et Sarkozy n’ont jamais réclamé de « zone d’exclusion aérienne » ou de « frappes ciblées » quand l’armée israélienne strangulait et bombarbait Gaza. Rappelons qu’ils restent de marbre quand les sbires des dirigeants esclavagistes de Riyad massacrent le peuple de Bahrein. Compter sur l’impérialisme pour « libérer la Libye », c’est un peu comme si on demandait au sinistre Marc Dutrou de venir faire la police dans une école maternelle !
L’émancipation des peuples sera l’œuvre des peuples eux-mêmes, aidés par la solidarité internationale des opprimés, et non par la politique de la canonnière des oppresseurs.
Non seulement Sarkozy et Cameron ne veulent pas « libérer » le peuple libyen, mai au contraire confirmer par la force leur domination sur de riches zones pétrolières. La tâche des peuples français et britannique est de s’opposer à toute intervention et de se libérer eux-mêmes de leurs oppresseurs respectifs et de l’oligarchie « nationale » et européenne qu’ils représentent sous le drapeau usurpé de la « démocratie ».
Plus que jamais l’impérialisme est l’ennemi principal des peuples, oui à l’émancipation sociale et nationale des peuples arabes, non à la recolonisation de la Libye, mercenaires séoudiens hors de Bahrein, vive la lutte de tous les peuples arabes pour le mieux-être, l’indépendance nationale et la démocratie populaire !
Article publié par Dragan MIRIANOVIC, le 18 mars 2011

lundi 14 mars 2011

OBAMA DEMANDE D'AUGMENTER LE BUDGET POUR LES ACTIONS CONTRE CUBA

Granma internacional
La Havane. 14 Mars 2011

• LE président des Etats-Unis, Barack Obama, a demandé une augmentation des fonds pour soutenir les actions de déstabilisation de son gouvernement contre Cuba pendant l’année fiscale 2012, a rapporté l’agence Prensa Latina.

Au total, le montant proposé par la Maison-Blanche au Capitole pour appuyer financièrement sa politique contre Cuba pendant 2012 s’élève à 62,24 millions de dollars, en y ajoutant les fonds destinés à la Section des intérêts des Etats-Unis à La Havane (SINA), à ses bureaux à Washington, à l’USAID et à Radio/TV Marti.

Cette requête intervient malgré la crise économique que traverse ce pays du Nord et l’énorme déficit fiscal de cette administration, qui pratique actuellement des coupes sombres dans les dépenses sociales.

Le projet de budget fédéral pour cette période qui commence le 1er septembre 2011 augmente de plus de 4 millions de dollars les fonds affectés à ces actions par rapport à l’année dernière.

Le site cubamoneyproject.org précise que cet argent a pour but de renforcer le travail de la Section des intérêts des Etats-Unis à La Havane, et le Bureau des affaires cubaines (OAC) qui dirige la politique vis-à-vis de l’île depuis le Département d’Etat à Washington, et comportera un financement destiné à Radio et TV Marti. •

samedi 12 mars 2011

UNE MANIFESTATION CONTRE LE BUDGET BACHAND

Par Mélanie Marquis, La Presse Canadienne
sam. 12 mars 2011 17:48 HNE

MONTRÉAL - Des milliers de personnes — 50 000, selon les organisateurs —, ont manifesté samedi à Montréal afin de dénoncer l'orientation que veut donner le gouvernement Charest au prochain budget du Québec.

Les revendications des groupes qui ont répondu à l'appel étaient diverses, mais elles visaient toutes à tenter de faire infléchir les positions du ministre des Finances, Raymond Bachand, qui présentera son prochain exercice financier le 17 mars.

La hausse prévue des frais de scolarité et l'imposition d'une taxe santé de 200 $ ont été largement dénoncées par les quelque 150 groupes qui ont répondu à l'appel de l'Alliance sociale et de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services public.
Mais c'est surtout l'empressement du gouvernement Charest à rétablir l'équilibre budgétaire à tout prix qui a été attaqué de toutes parts.

Le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, a abondé dans le même sens. «L'obsession du gouvernement de vouloir atteindre (l'équilibre) budgétaire en 2014, c'est trop tôt (...) On est dans une sortie de crise et c'est très dangereux de vouloir atteindre l'équilibre budgétaire immédiatement», a-t-il indiqué.
Même son de cloche du côté de Québec solidaire, où le retour à l'équilibre «n'est pas une religion», a dénoncé Amir Khadir, qui a proposé au ministre Bachand de l'échelonner sur une période de quatre à cinq ans, mais sans succès.
En avril dernier, des milliers de personnes étaient descendues dans la rue afin de dénoncer les mesures controversées mises de l'avant dans le budget du gouvernement Charest. Cette fois-ci, ils ont préféré travailler en amont. Quelques-uns y sont d'ailleurs allés de suggestions de stratégies afin d'augmenter les revenus de l'État.

Ainsi, selon François Saillant, du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), il serait souhaitable d'ajouter un quatrième palier d'imposition pour les ménages les plus fortunés. «Il faut absolument revoir en profondeur la fiscalité et ajouter au moins un palier d'imposition de plus (...) pour les gens qui gagnent plus de 126 000 $ par année. Ce serait facile d'ajouter un palier sans affecter la classe moyenne», a-t-il plaidé.
La présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Claudette Carbonneau, qui a annoncé son départ, vendredi, a profité de l'occasion pour décocher une flèche à l'endroit du gouvernement libéral de Jean Charest.
«Le rapport du BAPE démontre que ce gouvernement-là n'a pas été foutu d'aller chercher ce qu'il devait aller chercher en termes de redevances pour financer les services publics.»
«Le gouvernement s'est privé de 5 milliards $, essayez de mettre en lumière cette inaction-là par rapport à sa volonté d'imposer à l'ensemble des citoyens une taxe santé à montant fixe parfaitement régressive à hauteur de 200$», a-t-elle ajouté.
Arrestations
Aucun incident majeur n'a perturbé la marche, mais dix personnes ont cependant été mises en état d'arrestation, a confirmé Simon Delorme, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

«Il s'agit de quatre dames et de six hommes, tous âgés dans la vingtaine, qui pourraient faire face à des accusations de complot en vue de commettre un crime­», a-t-il précisé, sans toutefois donner plus de précisions sur les motifs qui ont poussé les policiers à les épingler.

Le porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Gabriel Nadeau-Dubois, qui figurait parmi les 18 personnes qui ont pris la parole devant la foule compacte massée devant le bureau de Jean Charest, rue McGill College, a dénoncé ces arrestations «arbitraires».
À la suite de son allocution, il a soutenu qu'il s'agissait là d'un exemple parfait de «profilage social».

«Dès le départ de la manifestation, ces personnes-là ont été arrêtées parce qu'elles portaient des vêtements noirs, a dit M. Nadeau-Dubois, selon qui cela constitue un «dérapage sécuritaire».
Payer pour manifester?
Des gens d'un peu partout en province ont fait le voyage pour participer à cette manifestation populaire. Vendredi, un journaliste de Québec avait dénoncé avec véhémence le fait que la CSN avait défrayé les coûts de transport, de repas et d'hébergement des militants gaspésiens désireux de participer au rassemblement, en plus de leur remettre une enveloppe de 50 $.
Claudette Carbonneau a balayé ces accusations du revers de la main, qualifiant au passage l'auteur de cet article de «parfait démagogue».
«C'est évident qu'on n'a pas demandé au monde de venir sur le pouce. On a fourni des autobus et des repas dans les autobus. Je trouve que c'est tout à fait normal et légitime», s'est-elle défendue, sans toutefois pouvoir chiffrer les sommes d'argent qui ont été dépensées. «Je ne suis pas du tout mal à l'aise avec cette pratique», a-t-elle conclu.

LIBYE: refuser l'alibi démocratique de l'intervention néo-coloniale US

Les impérialistes occidentaux ne savent plus quoi faire pour récupérer et désamorcer le grand mouvement insurrectionnel qui secoue le monde arabe de la Tunisie au Yémen.
Prenant prétexte de la répression sanglante que le régime de Kadhafi a déclenchée contre une partie de son peuple insurgé, Hillary Clinton annonce que la 6ème Flotte US (que diable fait-elle en Méditerranée à des milliers de km de Washington ?) doit se mettre en capacité d’ouvrir le feu sur Tripoli pour « libérer » le peuple libyen de son tyran. Pour justifier cette intervention de l’impérialisme, qui vise ni plus ni moins qu’à recoloniser la Libye comme au bon vieux temps du roi Idris, un énorme battage médiatique est mis en place qui tend à cacher la complexité de la situation interne dans ce pays.
Il y a peu de chances pourtant que les Libyens aient oublié que l’attitude de Washington à leur égard a toujours été dictée par l’impératif unique de maintenir ce pays pétrolier sous la domination des Etats-Unis et, par leur intermédiaire, sous la coupe réglée des « majors » du pétrole. Quand dans les années 70 Kadhafi prenait position contre les menées impérialistes, il était aussitôt classé parmi les dictateurs fous et les terroristes. Quand, suite à la chute de l’URSS, le « fou » en question a cru de son intérêt de rallier prudemment le camp occidental, de laisser les sociétés pétrolières occidentales américaines, françaises, etc., faire main basse sur les hydrocarbures, quand il a approuvé l’invasion de l’Irak de Saddam Hussein, le « fou sanguinaire » est brutalement redevenu un ami de l’Occident fréquentable par les officiels US… et par Henri Guaino, le calamiteux inspirateur de la politique « française » sur le pourtour méditerranéen…
Mais surtout, il faut voir clair sur les « buts de guerre » de l’impérialisme US dans l’équipée anti-Kadhafi qu’il prépare. Qui peut croire qu’il peut s’agir sérieusement de venir en aide aux populations alors que la jeunesse libyenne aurait fait l’essentiel du boulot en payant lourdement de son sang le prix de la liberté, selon les informations qui nous parviennent?
La réalité est tout autre. Il s’agit de profiter d’une situation extrêmement grave, sanglante et confuse pour poursuivre dans l’accoutumance - que les peuples commencent à avoir ! - au prétendu « droit d’ingérence humanitaire » ; cet énième précédent permettrait à nouveau à l’impérialisme US et à ses satellites européens d’intervenir où ils le souhaiteraient en violation de la Charte de l’ONU qui repose sur le principe du droit inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes. Bien entendu la fausse gauche se félicite : c’est Fabius en personne qui ces jours-ci appelait à demi-mots à une intervention impérialiste contre l’aviation libyenne par blocage de l’espace aérien : entre l’impérialisme d’Obama, qui prétend dicter l’avenir du peuple libyen, et le social-impérialisme du PS et de toute une partie de la gauche établie, il n’y a décidément que l’espace d’un adjectif suivi d’un trait d’union.
Quelque cruel et irrationnel que soit le régime Kadhafi aux abois - mais le fait que certains de ses adversaires aient repris le drapeau de la monarchie n’est pas rassurant - le PRCF ne peut que rappeler le précédent irakien : là aussi c’est sous couvert de débarquer un tyran que les USA sont intervenus. Et au nom de la démocratie made in USA, le peuple irakien a payé sa « libération » de plusieurs millions de victimes, avec une plongée du pays dans la guerre civile et le sous-développement. Il ne s’agit pas de dire aux Libyens insurgés « débrouillez-vous », mais de rappeler, sur la base de l’expérience, que les interventions « libératrices » de l’impérialisme US ont TOUJOURS été pires que le mal qu’elles prétendait résoudre.
Soutien total donc, au peuple et à la nation libyens en lutte (si c’est effectivement le peuple qui est en lutte – car nous en sommes à cette situation très grave, pour la vie démocratique, et paradoxale qui consiste à ne plus pouvoir nous fier aux informations qui nous sont données par la quasi-totalité des médias), solidarité totale avec les militants de la liberté les plus engagés dans la défense des intérêts de la classe ouvrière mais non, trois fois non, à l’Oncle Sam déguisé en « libérateur », non également aux manœuvres de Sarkozy et de Juppé qui voudraient faire oublier leur collusion avec ces régimes tyranniques (c’est aujourd’hui avec des armes fabriquées par les monopoles « français » de l’armement qu’on tue le peuple en Libye !) et récupérer à leur profit le mouvement insurrectionnel des peuples du sud méditerranéen. Plus que jamais, l’impérialisme, et les tyrans qu’il rejette après avoir tiré leurs fils pendant des décennies, est et reste l’ennemi principal des peuples. Quant au peuple libyen, il saura par lui-même et avec l’aide des autres peuples de la région, trouver la route de la démocratie populaire et de l’émancipation nationale sans se mettre sous la dépendance des faux « libérateurs » de Washington et de Bruxelles, dont l’unique but est de stopper le processus révolutionnaire des peuples arabes pour mieux recoloniser le pourtour méditerranéen.

Mais on peut redouter l’imminence d’une intervention US ou de l’OTAN , ce qui revient à dire la même chose, même si une telle intervention est rejetée par les insurgés eux-mêmes tant l’exemple de l’Irak fait peur dans l’ensemble du monde arabe.

La seule proposition sérieuse, celle initiée par Chavez et reprise par les pays de l’ALBA - une mission internationale de médiation et de paix - a été immédiatement rejetée par les gouvernements des pays impérialistes et en premier lieu par Juppé au nom de la France.
PRCF, commission « international »
Affiché sous Accueil, Afrique, International
Article publié par Dragan MIRIANOVIC, le 10 mars 2011

jeudi 3 mars 2011

LA DANSE MACABRE DU CYNISME

Réflexions du compañero Fidel

La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN au Moyen-Orient est entrée en crise. Et cette crise est due, forcément, à la hausse des cours des céréales dont les retombées ont été plus fortes dans les pays arabes où la rareté de l’eau, les zones désertiques et la pauvreté du peuple généralisée contrastent avec les revenus très élevés des secteurs privilégiés liés aux énormes ressources pétrolières.
Alors que les prix des aliments ont triplé, les fortunes immobilières et les trésors de la minorité aristocratique se chiffrent à des billions de dollars.
Le monde arabe, de culture et de religion majoritairment musulmane, s’est en plus senti humilié par la mise en place, à feu et à sang, d’un État qui n’a respecté aucune des obligations élémentaires ayant présidé à sa création dans le cadre de l’ordre colonial qui existait à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et qui permit aux puissances victorieuses de fonder l’ONU et d’imposer les règles du jeu régissant le commerce et l’économie mondiaux.
La trahison de Anwar El-Sadat à Camp David a empêché l’existence de l’État arabe palestinien visé dans les accords de l’ONU de novembre 1947, si bien qu’Israël est devenu une forte puissance nucléaire alliée des États-Unis et de l’OTAN.

Le complexe militaro-industriel étasunien a livré des dizaines de milliards de dollars tous les ans à Israël et même aux États arabes que celui-ci soumettait et humiliait.
Le génie s’est échappé de la bouteille, et l’OTAN ne sait pas comment le contrôler.
Il va s’efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n’est capable de savoir actuellement ce qu’il se passe dans ce pays. L’Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu’aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la désinformation.
De toute évidence, une guerre civile se déroule en Libye. Pourquoi et comment a-t-elle éclaté ? Qui en paiera les conséquences ? L’agence Reuters, se faisant l’écho d’une banque japonaise bien connue, la Nomura, a signalé que les cours du pétrole pourraient battre tous les records :
« "Si la Libye et l’Algérie arrêtaient leur production pétrolière, les cours pourraient dépasser 220 dollars le baril, et l’OPEP verrait réduite sa capacité inutilisée à 2,1 millions de barils par jour, similaire aux niveaux de la guerre du Golfe, et au record de 147 dollars le baril établi en 2008", a affirmé la banque dans une note. »

Qui pourrait payer des prix pareils? Quelles en seraient les conséquences en pleine crise alimentaire ?

Les principaux leaders de l’OTAN jubilent. Le Premier ministre britannique, David Cameron – selon ANSA – « …a admis dans un discours au Koweït que les pays occidentaux avaient fait erreur d’avoir soutenu des gouvernements non démocratiques dans le monde arabe. » Félicitons-le du moins pour sa franchise.
Son collègue français Nicolas Sarkozy a déclaré : « La poursuite de la répression brutale et sanglante contre la population civile libyenne est répugnante. »

Le ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini, a jugé « crédible » la quantité de mille morts à Tripoli, et a parlé de "chiffres tragiques" et de "bain de sang".
Selon Hillary Clinton, le « bain de sang » est « absolument inacceptable » et « doit cesser ».
Pour Ban Ki-moon, « le recours à la violence dans ce pays est absolument inacceptable… le Conseil de sécurité agira en accord avec les décisions de la communauté internationale… nous envisageons une série de variantes. »
En fait, ce qu’attend Ban Ki-moon, c’est qu’Obama dise le dernier mot.
Le président étasunien a parlé ce mercredi après-midi. Il a fait savoir que sa secrétaire d’Etat partirait en Europe afin de décider avec les alliés de l’OTAN des mesures à prendre. À le voir, on constatait qu’il ne voulait pas laisser filer l’occasion de se colleter avec le sénateur républicain d’extrême droite, John McCain, avec le sénateur pro-israélien du Connecticut, Joseph Lieberman, et avec les dirigeants du Tea Party, et de garantir son investiture par le Parti démocrate.
Les médias de l’Empire ont préparé le terrain en vue d’une action. Une intervention militaire en Libye n’aurait rien de surprenant, ce qui garantirait par ailleurs à l’Europe les presque deux millions de barils par jour de pétrole léger qu’elle importe, si des événements qui mettraient fin au leadership ou à la vie de Kadhafi n’intervenaient pas avant.
De toute façon, le rôle d’Obama est plutôt compliqué. Comment réagira le monde arabe et musulman si une telle équipée faisait couler à flot le sang libyen ? La vague révolutionnaire déclenchée en Égypte freinera-t-elle une intervention de l’OTAN en Libye ?

L’invasion de l’Iraq déclenchée par Bush sous de faux prétexte – mission remplie ! s’était-il exclamé – a coûté la vie à plus d’un million d’Arabes innocents.
Nul dans le monde n’acceptera jamais la mort de civils innocents, en Libye ou ailleurs. Je me demande : les États-Unis et l’OTAN appliqueront-ils un jour ce même principe aux civils désarmés que leurs drones et leurs soldats tuent tous les jours en Afghanistan et au Pakistan ?
C’est vraiment la danse macabre du cynisme !

Fidel Castro Ruz
Le 23 février 2011
19 h 42

« Bush en Irak, c'était formidable. Vous en reprendrez bien un peu en Libye ? »

Par Michel Collon

L'Otan se déclare prête à intervenir en Libye. Nous voilà tout émus. Ainsi, ceux qui
bombardent les civils en Afghanistan, veulent au contraire les protéger en Libye. Ceux qui n'ont pas levé le petit doigt quand Israël massacrait Gaza, se prennent tout à coup d'un amour immense pour les Arabes !

La larme à l'œil, Bernard-Henri Lévy appelle à nouveau à la guerre, comme il le fit contre l'Irak. Mais la guerre humanitaire n'existe pas. La guerre pour le pétrole, si. Henry Kissinger (chef de la diplomatie US sous Nixon) avoua, un jour de franchise : « Les grandes puissances n'ont pas de principes, seulement des intérêts. »

Même si on veut que ça cesse, les Libyens ne souffriront pas moins sous une occupation par les Etats-Unis. Bush l'a prouvé en Irak, Obama en Afghanistan. Drogues, violences, terreur;

Tout en soutenant les revendications légitimes des peuples, et en réprouvant toute violence dictatoriale, on se souviendra que toutes les guerres des USA ont été bâties sur des médiamensonges. Chaque info ou prétendue info sera donc analysée avec l'émotion de la solidarité, mais aussi avec la raison de l'expérience;

Si la guerre humanitaire existait, les USA et l'Europe seraient intervenues pour sauver Gaza.
Pour en débattre sur notre Forum : ici

[Les cinq grands « principes de la propagande de guerre » : 1. Occulter les intérêts économiques. 2. Se présenter en humanitaire. 3. Occulter l'Histoire. 4. Diaboliser l'adversaire. 5. Monopoliser l'info.
Ont été exposés dans le livre Israël, parlons-en !

Source : www.michelcollon.info