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dimanche 23 mars 2008
La Chine, le Tibet et le Dalaï Lama
samedi 22 mars 2008
La direction du Parti communiste examine les défis que la classe ouvrière canadienne devra relever en 2008
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vendredi 21 mars 2008
NON AUX «CERTIFICATS DE SÉCURITÉ»! NON AU PROJET DE LOI C-3!
Résolution adoptée par le Comité central du Parti communiste du Canada les 8 et 9 décembre 2007
En février, la cour suprême du Canada a établi à l'unanimité que les dispositions des "certificats de sécurité" enfreignent la Charte des droits et libertés du Canada. La Charte établit en effet que «toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle, et a le droit de ne pas en être privé à moins de l'être conformément aux principes fondamentaux de justice». Les "certificats de sécurité" permettent à l'État canadien une durée indéterminée des citoyens/ennes étrangères/ers en tant que "terroristes présumés" sans leur donner le droit d'entendre le procès mené contre eux. Après la décision de février 2007, la plupart des cinq hommes détenus en
vertu des "certificats de sécurité", Hassan Almrei, Mohammad Mahjoub, Mahmoud Jaballah, Mohamed Harkat et Adil Charkaoui , ont finalement été libérés du "Guantanamo du Nord", surnom donné au Centre de détention de l'immigration de Kingston, mais sous des conditions de libération extrêmement restrictives, entre autres des règlements onéreux de détention à domicile.
Opposons-nous à la campagne raciste contre les immigrantes/ants
Le Comité central du Parti communiste du Canada et le Comité exécutif national du Parti communiste du Québec sont profondément inquiets des récentes tentatives visant à susciter un climat de racisme et de haine contre les immigrantes/ants à travers le Canada. Plusieurs manifestations de cette campagne raciste se sont produites durant les récentes audiences de la Commission sur les "accommodements raisonnables" au Québec, dans l’affaire fabriquée de toute pièce concernant le vote de musulmanes et aussi lorsque qu’une minorité d’officiels de sports amateurs ont voulu bannir des athlètes qui portent un voile sur la tête pour des raisons religieuses.
De plus en plus, des points de vue racistes et hostiles aux immigrantes/ants sont mis de l’avant déguisés en défense du sécularisme et du droit des femmes à l'égalité. En vérité, de telles positions ne servent qu'à isoler et à marginaliser les groupes minoritaires, incluant les femmes de couleur, qu’on prétend protéger, en essayant de leur imposer les valeurs culturelles soi-disant supérieures de la majorité de la société.
Par exemple, aucun groupe musulman n'a demandé que des femmes voilées aient le droit de voter sans montrer leur visage (un droit existant déjà pour les Canadiennes qui peuvent voter par correspondance). Mais ce faux "problème" est utilisé pour cacher le véritable scandale à l’effet que les changements réalisés au cours des dernières années en matière de procédures et de règlements électoraux (tels que l'exigence nouvelle de montrer une pièce d'identité comprenant une photo et une adresse) ont créé une crise telle qu’un nombre pouvant aller jusqu'à un million de Canadiennes et de Canadiens pourraient ne pas pouvoir voter si des élections fédérales étaient déclenchées aujourd'hui. De même, il n’y a aucune raison logique de prétendre que le port d’un foulard sur la tête présenterait un quelconque danger pour des joueuses de «soccer» ou pour d'autres types d'athlètes et il n’existe aucun règlement contre cela dans la plupart des sports. Mais néanmoins, quelques arbitres et quelques juges de compétitions sportives ont quand même décidé de leur propre chef, de promouvoir la haine et les divisions en expulsant arbitrairement des compétitions les athlètes musulmanes.
Au Québec, le besoin urgent de dialogue à propos du racisme et du sexisme a été utilisé à mauvais escient par certaines/ains participantes/ants dans le cours des évènements autour de la Commission sur les "accommodements raisonnables", en faisant la promotion de concepts racistes selon lesquels les groupes minoritaires prétendument "arriérés" comme les Musulmans devraient adopter la "culture de la majorité (blanche occidentale)" et avançant l'idée fausse que la "raison" serait une propriété de l'État. En faisant du soi-disant "problème" d’un petit nombre de femmes voilées un objet de préoccupation, on détourne l'attention de l’influence perverse du racisme et du sexisme à travers toute
Le Parti communiste du Canada a de quoi être fier de sa longue histoire de lutte pour la séparation de l'Église et de l'État ainsi que pour sa position selon laquelle les fonds publics ne devraient pas être utilisés pour subventionner des systèmes d'écoles religieuses privées. Nous luttons pour des politiques qui permettent une plus grande inclusion et l’égalité au sein de la société canadienne des minorités opprimées et des femmes et nous nous portons à la défense de leurs droits. Nous considérons la montée de forces racistes et anti-immigrantes comme un phénomène extrêmement dangereux, qui ne peut que diviser les travailleuses/eurs et affaiblir notre résistance collective face aux attaques dirigées par les grandes entreprises contre les programmes sociaux et les droits à l'égalité. Au lieu de promouvoir l'égalité, les attaques contre la décision personnelle prise par certaines femmes de porter un foulard, un voile ou d'autres symboles religieux permettent davantage aux forces impérialistes de promouvoir la guerre et la répression.
Le Parti communiste du Canada et le Parti communiste du Québec presse le mouvement syndical et toutes les forces progressistes et démocratiques pour qu'ils organisent une campagne puissante et unifiée permettant de s'opposer à la campagne hystérique de haine et pour qu'ils exigent plutôt une action urgente afin de combattre les problèmes pressants de pauvreté, de violence, de criminalisation et de racisme auxquels font face les groupes minoritaires et les femmes de couleur au Canada aujourd'hui.
Appui de la YCL-LJC aux étudiant-e-s de l'UQAM
Ligue de la jeunesse communiste du Canada
290 Danforth ave. Toronto, ON, M4K 1N6
Téléphone : 416-469-2446
Courriel : ycl_ljc@ycl-ljc.ca
Chères amies,
Chers amis,
La Ligue de la jeunesse communiste se joint à votre organisation pour dénoncer la récente injonction émise par l'administration de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM), qui interdit toute action politique sur le territoire du campus. Cette mesure constitue selon nous une attaque grave et dangereuse contre les droits civils et démocratiques des étudiantes/iants, ainsi qu'un bâillonnement scandaleux de la liberté d'expression et de la liberté académique sur le territoire du campus.
Les institutions d'enseignement sont censées nous donner à la fois les connaissances et les compétences analytiques nécessaires. La liberté d'expression et d'action des étudiantes/iants et des enseignantes/ants doit être considéré comme étant l'un des principes cardinaux de toute éducation démocratique et de qualité, tout comme l'accessibilité. Les attitudes paternalistes et hostiles adoptées par les administrateurs et par les gouvernements à l'égard des étudiantes/iants doivent être remplacées par la pleine reconnaissance des droits de la jeunesse et des étudiantes/iants, entre autres le droit à la liberté d'organisation, qui doit être exempte de toute restriction et de toute interférence venant de l'administration ou d'une entité externe.
Solidairement,
Comité exécutif central de la YCL-LJC
Le 17 mars 2008
jeudi 20 mars 2008
FIASCO DU CANADA À BALI – IL FAUT DÉFAIRE HARPER ET LES ÉCO-CRIMINELS MAINTENANT!
Déclaration du Comité exécutif central du Parti communiste du Canada adoptée le 15 décembre 2007 En résistant au progrès qui consiste à adopter un plan d’action mondial contre les changements climatiques catastrophiques, plan qui est d'une urgence critique, les conservateurs de Harper sont en train de donner rapidement au Canada la réputation mondiale d'être un pays dirigé par des éco-criminels. Il n’est, en effet, pas exagéré d’affirmer qu’en essayant de saboter la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, tenue à Bali du 3 au 14 décembre, le premier ministre Harper et le ministre de l’Environnement John Baird ont commis un grave crime contre l’humanité. Mais heureusement, dans un sursaut de colère généralisée, les Canadiennes/iens et les peuples du monde ont forcé Baird à retirer les objections formelles à l’appel lancé à la Conférence pour que les pays riches réduisent les émissions de gaz à effet de serre au cours de la prochaine décennie d’une quantité variant entre 25 et 40%. La plupart des 190 pays représentés au Sommet de Bali y étaient venus pour établir une entente visant à mettre fin aux catastrophiques changements climatiques. Mais au lieu de coopérer à cette tâche historique, les conservateurs de Harper se sont rangés du côté des États-Unis, du Japon, de l’Arabie saoudite et d’un nombre réduit de pays afin d'empêcher la signature d’un accord en vue d’une réduction importante des émissions. Le Canada a même reçu le prix de pays "fossile" quant aux changements climatiques. Bien qu’ils constituent un gouvernement minoritaire au Parlement et que les Canadiennes/iens et les autres peuples se manifestent contre leurs politiques, les conservateurs de Harper n’écoutent que les exigences des grands monopoles du pétrole et de l’impérialisme états-unien. La position de Harper est que le Canada refusera tout objectif important de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moins que tous les pays développés et en voie de développement n’y participent. Cette attitude hypocrite est une ruse pour rejeter la responsabilité du Canada en cette matière sur d’autres pays. Le récent Programme de développement des Nations Unies montre que le Canada est un «cas extrême» illustrant le proverbe «Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs», et que les Canadiennes/iens se classent au deuxième rang quant au bilan carbone par habitante/ant, immédiatement après les États-Uniens. De plus, à la dernière réunion du Commonwealth en Uganda, Stephen Harper a bloqué un projet d’accord demandant aux pays développés de respecter des limites aux émissions de gaz à effet de serre. Les émissions augmentent rapidement dans certains pays en voie de développement, mais au cours des deux derniers siècles, ce sont les pays capitalistes développés qui ont été les grands responsables de ce problème, et ce sont eux qui en ont profité davantage. En appuyant l’exploitation maximale des sables bitumineux de l’Alberta et l’exportation de ses vastes ressources énergétiques vers les Etats-Unis, le gouvernement Harper enchaîne le Canada à la machine de guerre des Etats-Unis. Ces politiques assurent de gigantesques profits pour les grandes entreprises pétrolières mais ont des conséquences dévastatrices pour l’environnement et pour les travailleuses/eurs. Après la conférence de Bali, par la manipulation médiatique au sujet des changements climatiques, le gouvernement Harper a continué de prétendre, de façon absurde, à la rencontre de l’«Asia Pacific Economic Conference» (APEC) tenue en Australie, que le Canada est un «leader mondial». En vérité, la "stratégie" des conservateurs sur l’augmentation de l’intensité énergétique, c’est-à-dire l’utilisation de moins d’énergie par unité de produit intérieur brut (PIB) alors que le PIB augmente ne réduira tout simplement pas les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le Sommet de l’APEC, l’électorat australien a défait le premier ministre australien John Howard, l’un des seuls alliés de Bush, parce qu’il en avait assez des mensonges et du refus d’agir face aux changements climatiques. Stephen Harper doit également être défait! Le Parti communiste du Canada continuera de contribuer à mobiliser la résistance populaire contre les conservateurs et leur programme anti‑environnemental au service des grandes entreprises. Nous pressons les partis de l’opposition au Parlement de défaire Harper immédiatement pour que les électrices/eurs retirent immédiatement du pouvoir son gouvernement au service des grandes entreprises de pétrole. |
Justice pour John Graham
Résolution spéciale adoptée par le Comité central du Parti communiste du Canada le 8 et le 9 décembre 2007 À leur dernière réunion, les membres du Comité central du Parti communiste du Canada ont dénoncé l’extradition du militant autochtone John Graham vers les États-Unis, survenue le 6 décembre, en tant que violation consternante des libertés civiles et des droits judiciaires, et que violation inacceptable de la souveraineté du Canada et de celle des peuples autochtones. Au cours des quatre dernières années, John Graham, sa famille et ses défenseurs ont courageusement refusé de céder aux pressions du Bureau fédéral d’investigation (FBI), qui exigeait le transfert de ce militant aux États-Unis pour qu’il y soit jugé pour le meurtre brutal de Anna Mae Aquash, membre du Mouvement amérindien des États-Unis (American Indian Movement - AIM), commis en 1975. Au cours des années, il est devenu de plus en plus évident que les accusations portées contre John Graham ne reposent que sur des preuves fabriquées de toutes pièces, et que le FBI a malhonnêtement essayé de réfuter les accusations bien-fondées présentées il y longtemps, en essayant d'incriminer Anna Mae en faisant semblant de la protéger des regards des médias afin de répandre la fausse rumeur qu’elle avait été une agente de police, alors qu'en vérité, c'est le FBI qui est profondément impliqué dans mort tragique de cette femme. Comme l’avaient averti un grand nombre d’experts judiciaires et de défenseurs des libertés civiles, les modifications apportées en 1999 par le Parlement aux lois canadiennes sur l’extradition adoptées ont pratiquement enlevé aux juges canadiens tout pouvoir de rejeter une demande d’extradition provenant des États-Unis. Les tribunaux canadiens n'ont en effet plus le droit d’exiger des preuves de culpabilité d'un degré minimal pour juger s'ils doivent ou non approuver une demande d’extradition, alors que ce droit est celui de tout pays souverain. Les avocats de l’accusation des États-Unis ont été incapables de présenter la moindre preuve crédible établissant un lien quelconque entre John Graham et le meurtre, mais les tribunaux de la Colombie britannique ont approuvé la demande d’extradition puis rejeté l’appel de Graham au début de cette année. Depuis, le Comité de défense de John Graham et d’autres organisations exigent sans relâche du ministre fédéral de la Justice, Rob Nicholson, qu'il empêche l’extradition, et l’appel final a été envoyé à la Cour suprême du Canada. Il est tragique que celle-ci ait refusé cet appel le 6 décembre et, qu’en quelques minutes, sans lui donner la moindre possibilité de parler aux membres de sa famille, elle ait transféré John Graham de sa cellule de prison vers la frontière états-unienne. Par leur inaction délibérée, le ministre fédéral de Maintenant que cette ignoble extradition a été exécutée, la campagne «Justice pour John Graham» a franchi une nouvelle étape. Le Parti communiste du Canada exige la tenue d’un procès équitable dans le cas de John Graham, ce qui a été refusé à Leonard Peltier, qui est injustement incarcéré depuis plus de 30 ans. Nous nous joignons aux personnes et aux organisations qui dénoncent le coup monté de la police raciste des États-Unis contre John Graham. Nous demandons aux mouvements syndicaux et démocratiques qui appuient les luttes des peuples amérindiens pour la justice et qui s’opposent à la destruction de la souveraineté du Canada et des peuples autochtones, de se joindre à cette lutte pour obtenir la libération de John Graham et de Leonard Peltier. |
mardi 18 mars 2008
Le « Pacte des générations » s’exporte en Grèce
Jeudi 13 mars 2008 : Baudouin Deckers et moi-même (du Bureau du PTB) atterrissons à Athènes. Le parti communiste de Grèce, le KKE, a organisé une rencontre de trois jours avec différents partis communistes, ouvriers et progressistes d’Europe sur le thème: « Le nouveau traité, les développements dans l’Union Européenne et les luttes populaires ».
Jo Cottenier
Immédiatement, nos camarades grecs nous invitent à une manifestation au centre ville. Elle est organisée par le PAME, un courant syndical, soutenu par le KKE. J’y retrouve son dirigeant national, Georgios Mavrikos, à qui je demande des explications sur ce qui se passe.
« Aujourd’hui le PAME organise dans toute la Grèce cinquante-neuf manifestations comme celle-ci, qui chaque fois rassembleront des milliers de travailleurs. Rien qu’à Athènes, on compte trois manifestations. L’enjeu de la lutte concerne les plans de réforme de la sécurité sociale par le gouvernement. De nouvelles lois, qui mènent à la destruction de nos droits sociaux. Par exemple, le gouvernement veut prolonger la carrière des travailleurs de la construction de 58 à 60 ans. En général l’âge de la retraite pour les femmes est de 60 ans. Mais les nouvelles lois les obligeront à travailler jusqu’à 65 ans. Le montant des pensions est également un enjeu important. »
Si je ne me trompe, cela fait déjà plusieurs mois que les travailleurs grecs sont en lutte… « Oui, nous avons eu une première grève générale le 12 décembre, une deuxième le 13 février. Hier, il y en a eu une troisième de quatre heures. Les services de la voierie en sont à leur deuxième semaine de grève, les banques, le secteur de l’électricité et d’autres encore sont en grève depuis plusieurs jours. Le 19 mars, nous appelons de nouveau à un jour de grève générale. Nous sommes conscients que ce ne sera pas facile, vu que l’Union européenne pousse le gouvernement à imposer cette régression sociale. Il a néanmoins déjà du apporter quelques petites modifications à ses plans sous l’effet de nos luttes. Mais le mécontentement populaire est immense et le combat continue donc. »
Entre-temps en effet, la place et les rues voisines se remplissent. Plusieurs milliers de travailleurs de tous âges se mettent en route, accompagnés de dizaines de grands calicots et banderoles, tandis que retentissent bien fort les revendications.
Nouvelle indépendance du Kosovo
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