lundi 26 janvier 2009

Conflit au Journal de Montréal
Les syndiqué-es votent la grève à 99,6 %
Les membres du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (FNC–CSN) ont démontré qu'ils étaient solidaires devant l'attitude de la direction de Quebecor Media et de Pierre K. Péladeau depuis le début de la négociation pour le renouvellement de leur convention collective.
À scrutin secret, ils ont voté dans une proportion de 99,4 % contre les demandes patronales et à 99,6 % en faveur de la grève générale illimitée, qui est déclenchée immédiatement.

« Les résultats sont sans équivoque, a mentionné le président du STIJM–CSN, Raynald Leblanc. Le message que l'assemblée lance à Pierre K. Péladeau est clair : nous n'acceptons pas de laisser aller nos emplois et nos conditions de travail pour lui permettre d'aller de l'avant avec son plan de convergence illimitée qui porterait un dur coup à la qualité de l'information au Québec. Si le Journal de Montréal est en difficulté financière, ce que nous ne croyons pas, qu'il en fasse la démonstration. Au contraire, nos estimations nous indiquent que l'entreprise a fait des profits de 20 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 200 millions l'année dernière. »

Le président du syndicat a indiqué qu'une importante campagne sera lancée cette semaine pour demander à la population de ne plus lire le Journal de Montréal, de ne plus l'acheter et de se désabonner. « Ce que publie Quebecor Media depuis hier est une honte ! C'est un torchon qui ne mérite pas d'être acheté », a poursuivi Raynald Leblanc.
Ce dernier a aussi déclaré que les personnes qui signent encore une chronique devraient prendre exemple sur les Jacques Demers, Martin Brodeur, Daniel Green et autres qui ont cessé leur collaboration en raison du conflit de travail.
Source : CSN - 26 janvier 2009

Pour renseignements : Louis-Serge Houle, Service des communications de la CSN, 514 792-0795

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A la passe et present generation, le massacre de Haymarket en la fin 1800s toujours a ete onomatopeique. La evenement plein remords toujours resonne les odieux et antagonique relations. La alienation travalleise a ete tellement courant que une ne peux pas "s'affaire sorti" personne qui ne a ete mecontent. "Les personnes agees faible est tyrannisa par son surveillante blanc et souffre plus debilites quand addressa par le skinhead baisser un canon de quarante de marchandisses de la 14-pied etagere." C'est le purement triste etat des affaires pour le travail, " railla Ernesto, un syndicaliste. A la fin quelles faissons-nous avons perdre?" les premonitions il jete en le vent. VIVA FIDEL CASTRO! VIVA RAUL CASTRO!