dimanche 22 février 2009

Communiqué de presse - Pour diffusion immédiate
À l'occasion la journée internationale des femmes 2009:
Les femmes de diverses origines exigent un nouvel ordre mondial:
Fin à l'impérialisme, l'occupation, la guerre, l'exploitation et la répression!
Montréal, 2 février 2009- Le Comité du 8 mars des femmes de diverses origines n'exige rien de plus, mais rien de moins. Nous sommes des féministes d'origines diverses. Intégrées à la base, dans nos communautés et dans la société en général, nous résistons au patriarcat et à la misogynie dans les relations familiales, les institutions sociales et politiques, la culture et les médias.
Dans le contexte local et global actuel, ce qu'il nous faut, c'est un nouvel ordre mondial qui identifie clairement les racines des problèmes que vivent présentement les femmes et leurs familles, partout dans le monde. Les oppressions multiples engendrées par le capitalisme et le patriarcat nous ont conduites là où nous sommes aujourd'hui : un monde de guerres constantes et multiples, une grave insécurité économique et l'exploitation des personnes marginalisées du fait de leur classe, leur genre ou leur race. La situation est claire. Rien d'autre qu'un ordre complètement différent, un nouvel ordre mondial, ne peut impulser un monde meilleur.
Nous ne nous laisserons plus détourner de notre cible par le prétexte qu'il y a des « problèmes plus graves », ou que les « changements prennent du temps » ou par des accusations d'« utopisme » lorsque nous réclamons un monde meilleur. Nous savons quels sont les problèmes. Nous connaissons leurs causes. Nous voyons la rapacité des grandes entreprises et les gouvernements à leur service avec leur machinerie de guerre semer le désordre, la mort et la destruction de populations innocentes partout dans le monde alors que les pires despotes règnent et oppriment en toute impunité. Le libre mouvement internationale des capitaux impose aux travailleuses et aux travailleurs de partout les conditions les plus dégradées de travail, de l'insécurité d'emploi et de salaire de misère. Les gens fuient la guerre, l'oppression politique et des conditions économiques désastreuses pour se retrouver encore plus exploités dans les régions où elles et ils trouvent refuge. Les minorités sont la cible de violences et de brutalités et peu de gens semblent s'en soucier.
Deux événements vont être organisés. Le premier réunira des conférencières et des expositions, le 28 février à l'Université de Montréal, 3200 Jean-Brillant dès 9hrs30; le deuxième sera une manifestation de rue le jour de la journée internationale des femmes, le 8 mars au Carré Cabot à midi. Des conférencières locales et internationales ainsi que les manifestantes tisseront des liens entre les divers enjeux, de Barriere Lake à la Palestine à l'Afghanistan, du champ à l'usine et à notre table, du parc de quartier à la prison et au champ de bataille. Soyez des nôtres.

Les Conférencières:
Zoya, Association révolutionnaire des femmes de l'Afghanistan (RAWA);Soha Bechara, Urgence Palestine;Nargess Mustapha, Montréal-Nord Républik;
Tess Tessalona, le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants de Montréal et le comité 8 mars
Contacts de médias: Marie Boti 514-598-8746 (Français); Mubeenah Mughal 514-312-4695 (Anglais)
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