mercredi 15 juin 2011
POSTES CANADA: ARRÊTEZ DE FOMENTER L'ARRÊT DES OPÉRATIONS ET NÉGOCIEZ UNE CONVENTION ÉQUITABLE AVEC LE STTP
TRADUCTION D'UN TRACT DISTRIBUÉ LE 1er JUIN 2011
Au lieu de démolir le système canadien de distribution du courrier et d'attaquer les travailleuses et travailleurs des postes qui assurent ce service public vital, le gouvernement fédéral et Postes Canada doivent de négocier une convention collective équitable avec le Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes.
À cause de leurs actions inconsidérées, la direction de Postes Canada et les Conservateurs de Stephen Harper sont sur le point de forcer l'arrêt de la distribution du courrier.
Pendant sept mois, au lieu de s'engager sérieusement dans les négociations, Postes Canada s’est obstiné à obtenir d’énormes concessions du syndicat. La demande de la société de réduire les salaires des nouveaux embauchés de 22%, sa demande pour laminer le programme des congés de maladie, gagné de haute lutte durant les précédentes négociations, et bien d'autres demandes de concessions, n'ont rien à voir avec la préservation de la viabilité financière de Postes Canada. Si la société était sérieuse dans ses prétentions, elle aurait dû agir et considérer les propositions très nombreuses et fort valables avancées par le STTP ces dernières années afin d’améliorer le service postal pour les Canadiens-nes. En fait, Postes Canada qui a généré des profits chaque année depuis 16 ans ne montre pas du tout le portrait d’une entreprise en crise financière imminente et sur le bord de la ruine!
La position de négociation de Postes Canada porte l'empreinte du gouvernement Harper et de ses politiques pro-entreprise et anti-ouvrières. Cette attaque est partie intégrante d'un assaut généralisé des entreprises et de leur gouvernement contre l’ensemble des salaires, des pensions et des conditions de travail dans les secteurs tant public que privé partout au Canada, ainsi qu’à travers le monde capitaliste tout entier. C'est encore une autre illustration de l’orientation des entreprises consistant à augmenter les profits en réduisant les salaires et les pensions des personnes qui travaillent.
Malgré les affirmations du contraire, l'arrêt des opérations de Postes Canada en raison de l'intransigeance de l’administration porterait un coup dur à des milliers de petites entreprises et leurs employé-e-s à travers le pays. Pour l'entreprise, faire des commentaires méprisant à l’effet qu' «il ya beaucoup de temps pour négocier» - comme le fit Jon Hamilton, directeur des communications de Postes Canada, à Radio-Canada le 30 mai - est une gifle pour les clients et les travailleuses et les travailleurs de postes.
Dès le lendemain, après que le STTP eut déposé de nouvelles propositions sérieuses pour éviter un arrêt des opérations, un comité de négociation de Postes Canada a pris moins de dix minutes pour rejeter l'offre finale du syndicat dans son intégralité. Ce rejet démontre bien que Postes Canada et les Conservateurs de Stephen Harper sont prêts à en découdre, en espérant une occasion d'infliger des dommages importants au mouvement ouvrier et à la classe ouvrière à travers le Canada. Nous pouvons nous attendre à voir une escalade et une intensification des attaques haineuses contre les travailleuses et les travailleurs des postes par les politiciens de droite et les grands médias. Le but de ces forces anti-ouvrières est d'attiser la colère contre les travailleuses et les travailleurs des postes, de diviser la classe ouvrière et de préparer le terrain pour le démembrement de Postes Canada et pour la privatisation complète de ce bien public. Le résultat final de cette stratégie ne peut être qu'un système de messagerie beaucoup plus pauvre, la hausse des coûts pour les clients, des salaires plus bas et conditions de travail plus dangereuses, et de plus gros bénéfices pour les entreprises privées qui cherchent à s’emparer de toutes les opérations de livraison du courrier au Canada.
Le Parti communiste exige qu’au lieu de faire des déclarations scandaleuses sur les coûts potentiels qu’impliquerait de payer des salaires décents aux travailleuses et travailleurs des postes, la direction de Postes Canada retire ses demandes anti-ouvrières et négocie une convention collective équitable avec ses employé-e-s. Au lieu d'encourager Postes Canada à continuer dans cette voie dangereuse, le gouvernement Harper doit être à la hauteur de ses responsabilités en garantissant un service de courrier fiable et abordable pour les Canadiens-nes dans toutes les régions, dans les zones rurales et comme urbaines.
Au lieu de démolir le système canadien de distribution du courrier et d'attaquer les travailleuses et travailleurs des postes qui assurent ce service public vital, le gouvernement fédéral et Postes Canada doivent de négocier une convention collective équitable avec le Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes.
À cause de leurs actions inconsidérées, la direction de Postes Canada et les Conservateurs de Stephen Harper sont sur le point de forcer l'arrêt de la distribution du courrier.
Pendant sept mois, au lieu de s'engager sérieusement dans les négociations, Postes Canada s’est obstiné à obtenir d’énormes concessions du syndicat. La demande de la société de réduire les salaires des nouveaux embauchés de 22%, sa demande pour laminer le programme des congés de maladie, gagné de haute lutte durant les précédentes négociations, et bien d'autres demandes de concessions, n'ont rien à voir avec la préservation de la viabilité financière de Postes Canada. Si la société était sérieuse dans ses prétentions, elle aurait dû agir et considérer les propositions très nombreuses et fort valables avancées par le STTP ces dernières années afin d’améliorer le service postal pour les Canadiens-nes. En fait, Postes Canada qui a généré des profits chaque année depuis 16 ans ne montre pas du tout le portrait d’une entreprise en crise financière imminente et sur le bord de la ruine!
La position de négociation de Postes Canada porte l'empreinte du gouvernement Harper et de ses politiques pro-entreprise et anti-ouvrières. Cette attaque est partie intégrante d'un assaut généralisé des entreprises et de leur gouvernement contre l’ensemble des salaires, des pensions et des conditions de travail dans les secteurs tant public que privé partout au Canada, ainsi qu’à travers le monde capitaliste tout entier. C'est encore une autre illustration de l’orientation des entreprises consistant à augmenter les profits en réduisant les salaires et les pensions des personnes qui travaillent.
Malgré les affirmations du contraire, l'arrêt des opérations de Postes Canada en raison de l'intransigeance de l’administration porterait un coup dur à des milliers de petites entreprises et leurs employé-e-s à travers le pays. Pour l'entreprise, faire des commentaires méprisant à l’effet qu' «il ya beaucoup de temps pour négocier» - comme le fit Jon Hamilton, directeur des communications de Postes Canada, à Radio-Canada le 30 mai - est une gifle pour les clients et les travailleuses et les travailleurs de postes.
Dès le lendemain, après que le STTP eut déposé de nouvelles propositions sérieuses pour éviter un arrêt des opérations, un comité de négociation de Postes Canada a pris moins de dix minutes pour rejeter l'offre finale du syndicat dans son intégralité. Ce rejet démontre bien que Postes Canada et les Conservateurs de Stephen Harper sont prêts à en découdre, en espérant une occasion d'infliger des dommages importants au mouvement ouvrier et à la classe ouvrière à travers le Canada. Nous pouvons nous attendre à voir une escalade et une intensification des attaques haineuses contre les travailleuses et les travailleurs des postes par les politiciens de droite et les grands médias. Le but de ces forces anti-ouvrières est d'attiser la colère contre les travailleuses et les travailleurs des postes, de diviser la classe ouvrière et de préparer le terrain pour le démembrement de Postes Canada et pour la privatisation complète de ce bien public. Le résultat final de cette stratégie ne peut être qu'un système de messagerie beaucoup plus pauvre, la hausse des coûts pour les clients, des salaires plus bas et conditions de travail plus dangereuses, et de plus gros bénéfices pour les entreprises privées qui cherchent à s’emparer de toutes les opérations de livraison du courrier au Canada.
Le Parti communiste exige qu’au lieu de faire des déclarations scandaleuses sur les coûts potentiels qu’impliquerait de payer des salaires décents aux travailleuses et travailleurs des postes, la direction de Postes Canada retire ses demandes anti-ouvrières et négocie une convention collective équitable avec ses employé-e-s. Au lieu d'encourager Postes Canada à continuer dans cette voie dangereuse, le gouvernement Harper doit être à la hauteur de ses responsabilités en garantissant un service de courrier fiable et abordable pour les Canadiens-nes dans toutes les régions, dans les zones rurales et comme urbaines.
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