Il convient de rappeler que le PAME a tenu samedi dernier 28 mai des manifestations dans de nombreuses villes Grecques. La déclaration commune duPAME, du PASEVE, du PASY, du MAS et de l'OGE affirme que: « Dans le cadre du développement capitaliste, il ne peut y avoir d'avenir ni de perspectives favorables au peuple. Les sacrifices, qu'ils nous appellent à faire, n'auront pas de fin. Vous n'avez pas de responsabilité dans la crise capitaliste. La dette et le déficit appartiennent à la ploutocratie. Ne les reconnaissez pas. Pas de consentement, aucun sacrifice, la ploutocratie doit payer pour la crise. »
mercredi 22 juin 2011
UNE LUTTE POPULAIRE ORGANISÉE EST NÉCESSAIRE
Parti communiste de Grèce
« La grande majorité des travailleurs, des gens doit déclarer cela au pouvoir du capital : Nous ne vous croyons pas quoique vous nous disiez. Nous nous rassemblons pour remporter des petites et des grandes batailles et finalement la guerre », a souligné Aleka Papariga, parmi tant d'autres choses, dans son discours prononcé dans le cadre d'un rassemblement de masse et dynamique du KKE dans la soirée du 25 mai dans la ville de Larissa.
La secrétaire-générale du Comité central du parti a souligné qu'aujourd'hui des luttes populaires et ouvrières plus dynamiques et mieux organisées sont nécessaires, tout comme il faut remporter des petites et des grandes victoires. Mais il doit être clair que nous devons mener une lutte qui mènera au renversement du pouvoir des monopoles.
Plus tôt, dans une interview à la station de radio « Real FM », Aleka Papariga répondant à une question concernant les tentatives à partir du 25 mai, dans plusieurs cités Grecques, de lancer des mobilisations organisées comme celles qui se déroulent en Espagne, a fait remarquer entre autres que :
« Nous, en raison de notre nature en tant que parti, regardons toujours avec sympathie – et je le dis en toute sincérité – les tentatives populaires pour trouver un moyen de s'exprimer. Le spontané existe toujours et surtout se développe quand il existe simultanément une activité politique consciente – le spontané n'opère jamais dans le vide.
D'autre part, nous sommes très prudents sur le fait de dire que c'est la seule façon de riposter. Ce sont certaines explosions sans organisation, sans enracinement sur les lieux de travail, dans les industries, que ce soient dans le privé comme dans le public, ils n'ont aucune direction
politique fondamentale. Nous craignons que ce ne soit qu'une explosion, une mode qui va passer. Ce n'est pas quelque chose de négatif que des jeunes, qui cherchent un moyen de s'exprimer, acquièrent de l'expérience. Ce sera certainement une expérience. Nous n'adoptons pas une position hostile à leur égard. Mais cela m'a laissé l'impression que certains ennemis jurés du mouvement mettent cela en avant comme quelque chose d'important et d'idéal par opposition à la grève. Ceci est une erreur. Une des formes de la lutte, pas la seule, par laquelle le travailleur peut démontrer sa force, est la grève ; car il doit surmonter sa peur du patron. Il est beaucoup plus facile de se rassembler sur les places des grandes villes. »
En outre, dans un commentaire publié par le journal du KKE, Rizospastis, elle faisait remarquer : « Qui a un intérêt particulier dans un mouvement aux orientations « non-partisanes », quand en face l'adversaire dispose de partis avec une ligne et une stratégie politiques spécifiques, auxquels les divers fractions du capital identifient leur intérêt particulier ?
Sans vouloir sous-estimer les intentions de nombreuses personnes ordinaires qui protestent contre la dégradation continuelle de leurs conditions de vie, il est plus que certain que des mobilisations qui cherchent à libérer un sentiment de frustration sont beaucoup plus faciles à manipuler et beaucoup plus facile à « dégonfler ». La publicité reçue par l'initiative d'hier (mardi 24 mai) constitue une exploitation de l'esprit de résistance, que le système politique bourgeois, dans une démonstration de force, pose contre la lutte de classe. De cette façon, il peut intervenir pour se sauver, à un moment où la colère populaire augmente dangereusement et les conditions d'une radicalisation sont en passe d'être créées. Le mouvement a une expérience de telles aventures, lors des divers « forums », à Gênes etc. Il a également une expérience des mobilisations via internet, telles que celles organisées après les feux de forêts de 2007 et quatre ans plus tard, continuant le travail de la droite, le gouvernement brade ce qu'il reste de la terre, de la mer et de l'air. Nous devons aborder ces personnes ordinaires, qui se sont mobilisés spontanément afin qu'elles se rallient consciemment à la lutte de classe. Le PAME l'a déjà fait, avec une réponse positive. L'ennemi a une stratégie, une organisation et un nom. Le mouvement populaire doit faire la même chose pour gagner la guerre qui a été déclaré contre lui. »
Il convient de rappeler que le PAME a tenu samedi dernier 28 mai des manifestations dans de nombreuses villes Grecques. La déclaration commune duPAME, du PASEVE, du PASY, du MAS et de l'OGE affirme que: « Dans le cadre du développement capitaliste, il ne peut y avoir d'avenir ni de perspectives favorables au peuple. Les sacrifices, qu'ils nous appellent à faire, n'auront pas de fin. Vous n'avez pas de responsabilité dans la crise capitaliste. La dette et le déficit appartiennent à la ploutocratie. Ne les reconnaissez pas. Pas de consentement, aucun sacrifice, la ploutocratie doit payer pour la crise. »
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