lundi 1 septembre 2008
Le 18 octobre 2008:
Mettons fin à la guerre en Afghanistan !
Rapatrions les troupes canadiennes maintenant !
Le Collectif Échec à la guerre et l’Alliance canadienne pour la paix appellent à une journée d'action pan-canadienne le 18 octobre 2008 pour exiger la fin de la guerre en Afghanistan et le rapatriement immédiat des troupes canadiennes.
Le 13 mars dernier, les partis Libéral et Conservateur ont ignoré la volonté de la majorité des Canadiens et des Canadiennes et ont voté la prolongation de la participation du Canada à la guerre en Afghanistan jusqu'en juillet 2011. Face à cette décision clairement antidémocratique, le mouvement anti-guerre au Québec et au Canada s'engage à faire entendre encore davantage la voix de celles et ceux qui s’opposent à cette guerre et à dénoncer les mensonges et les silences qui l’entourent.
Les multiples tentatives d’embellir la réalité de cette occupation, en claironnant tels progrès ou telles avancées, sont immanquablement contredites par la réalité. Ainsi, avec le déploiement d’effectifs militaires plus élevés que par le passé (aujourd'hui environ 71 000), plus de soldats de l'OTAN ont été tués en Afghanistan qu’en Irak en mai et en juin de cette année.
De temps en temps, nous entendons parler de «dommages collatéraux» alors que les forces d’occupation continuent de tuer des civils. Seulement au mois de juillet, au moins 80 civils afghans ont été tués, dont 47 personnes – pour la plupart des femmes et des enfants – bombardées alors qu’elles participaient à un mariage et deux très jeunes enfants, abattus dans l’automobile de leurs parents par des soldats canadiens. Commentant ces tueries aveugles de civils, le journal afghan Weesa Daily écrivait : « Ces bombardements arbitraires et ces tueries brutales se sont si souvent répétés, en près de sept ans, qu’il est maintenant difficile de croire que ces forces étrangères sont venues dans notre pays pour nous aider ». Puisque les troupes canadiennes sont très impliquées dans cette guerre, utilisant notamment des chars d’assaut et tirant des millions de balles et d’obus (incluant des munitions sophistiquées très destructrices et très dispendieuses), nous posons au gouvernement et aux médias canadiens une question très simple : le peuple canadien peut-il voir sur qui et sur quoi les troupes canadiennes tirent toutes ces munitions ? et avec quels résultats ?
Malgré plusieurs tentatives contradictoires de la part des Conservateurs pour rassurer le public à l’effet que les prisonniers sont bien traités en Afghanistan, nous savons que la torture et les mauvais traitements des détenus afghans sont courants encore aujourd’hui. Le Canada ne peut pas continuer à soutenir une telle conduite illégale et immorale.
Le secret et le contrôle total de l’information sont devenus la politique officielle du gouvernement Harper sur les questions de guerre et de "défense", alors que chaque demande d’accès à l'information doit maintenant être approuvée et traitée par un groupe spécial relevant du Bureau du Premier ministre. Récemment, cette politique a empêché des journalistes d'enquêter de manière approfondie sur les problèmes de santé mentale qui affectent les soldats canadiens qui reviennent d'Afghanistan et les anciens combattants canadiens en général. Même les résultats du recrutement mené par les Forces canadiennes sont maintenant considérés comme des informations sensibles, alors que la publication des chiffres pour 2007-2008 a été retardée pendant des semaines!
Tous ces mensonges sur comment la guerre est menée découlent des mensonges initiaux quant au pourquoi de cette guerre. Le 19 juin dernier, le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a publié un rapport intitulé A Pipeline Through A Troubled Land, Afghanistan, Canada, and the New Great Energy Game (dont il existe un résumé en français intitulé L’Afghanistan et la nouvelle « guerre » de l’énergie). Ce rapport soulève de graves questions quant au rôle des Forces canadiennes en Afghanistan pour « sécuriser » le tracé du futur gazoduc « Turkménistan- Afghanistan-Pakistan-Inde » (TAPI) qui doit traverser la province de Kandahar.
Au cours des dernières décennies, l’intérêt des Occidentaux en Afghanistan a toujours été de contrôler les lignes d’approvisionnement en énergie. Toutes les décisions politiques majeures, de l'appui aux Moudjahidins aux applaudissements lors de la prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan, et maintenant le soutien au nouveau gazoduc TAPI, ont toujours été fondées sur le besoin de contrôler la distribution du pétrole et du gaz de la Mer Caspienne en empêchant les concurrents potentiels, la Russie, la Chine et l'Iran, de le faire. Les sociétés canadiennes du pétrole et du gaz seront appelées à jouer un rôle dans la construction de ce nouveau gazoduc.
Non seulement le gouvernement Harper a-t-il engagé le Canada à être en Afghanistan jusqu'en 2011 – un engagement militaire plus long que ceux des deux guerres mondiales – ses dépenses militaires se chiffrent actuellement à plus de 50 millions de dollars par jour et il cherche à les augmenter encore bien plus – à raison de 490 milliards au cours des prochaines vingt années !
Joignez-vous aux actions du 18 octobre prochain pour exiger du gouvernement Harper qu’il dise la vérité sur la guerre que le Canada mène en Afghanistan et qu’il rapatrie les troupes dès maintenant !
Mettons fin à la guerre en Afghanistan !
Rapatrions les troupes canadiennes maintenant !
Le Collectif Échec à la guerre et l’Alliance canadienne pour la paix appellent à une journée d'action pan-canadienne le 18 octobre 2008 pour exiger la fin de la guerre en Afghanistan et le rapatriement immédiat des troupes canadiennes.
Le 13 mars dernier, les partis Libéral et Conservateur ont ignoré la volonté de la majorité des Canadiens et des Canadiennes et ont voté la prolongation de la participation du Canada à la guerre en Afghanistan jusqu'en juillet 2011. Face à cette décision clairement antidémocratique, le mouvement anti-guerre au Québec et au Canada s'engage à faire entendre encore davantage la voix de celles et ceux qui s’opposent à cette guerre et à dénoncer les mensonges et les silences qui l’entourent.
Les multiples tentatives d’embellir la réalité de cette occupation, en claironnant tels progrès ou telles avancées, sont immanquablement contredites par la réalité. Ainsi, avec le déploiement d’effectifs militaires plus élevés que par le passé (aujourd'hui environ 71 000), plus de soldats de l'OTAN ont été tués en Afghanistan qu’en Irak en mai et en juin de cette année.
De temps en temps, nous entendons parler de «dommages collatéraux» alors que les forces d’occupation continuent de tuer des civils. Seulement au mois de juillet, au moins 80 civils afghans ont été tués, dont 47 personnes – pour la plupart des femmes et des enfants – bombardées alors qu’elles participaient à un mariage et deux très jeunes enfants, abattus dans l’automobile de leurs parents par des soldats canadiens. Commentant ces tueries aveugles de civils, le journal afghan Weesa Daily écrivait : « Ces bombardements arbitraires et ces tueries brutales se sont si souvent répétés, en près de sept ans, qu’il est maintenant difficile de croire que ces forces étrangères sont venues dans notre pays pour nous aider ». Puisque les troupes canadiennes sont très impliquées dans cette guerre, utilisant notamment des chars d’assaut et tirant des millions de balles et d’obus (incluant des munitions sophistiquées très destructrices et très dispendieuses), nous posons au gouvernement et aux médias canadiens une question très simple : le peuple canadien peut-il voir sur qui et sur quoi les troupes canadiennes tirent toutes ces munitions ? et avec quels résultats ?
Malgré plusieurs tentatives contradictoires de la part des Conservateurs pour rassurer le public à l’effet que les prisonniers sont bien traités en Afghanistan, nous savons que la torture et les mauvais traitements des détenus afghans sont courants encore aujourd’hui. Le Canada ne peut pas continuer à soutenir une telle conduite illégale et immorale.
Le secret et le contrôle total de l’information sont devenus la politique officielle du gouvernement Harper sur les questions de guerre et de "défense", alors que chaque demande d’accès à l'information doit maintenant être approuvée et traitée par un groupe spécial relevant du Bureau du Premier ministre. Récemment, cette politique a empêché des journalistes d'enquêter de manière approfondie sur les problèmes de santé mentale qui affectent les soldats canadiens qui reviennent d'Afghanistan et les anciens combattants canadiens en général. Même les résultats du recrutement mené par les Forces canadiennes sont maintenant considérés comme des informations sensibles, alors que la publication des chiffres pour 2007-2008 a été retardée pendant des semaines!
Tous ces mensonges sur comment la guerre est menée découlent des mensonges initiaux quant au pourquoi de cette guerre. Le 19 juin dernier, le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a publié un rapport intitulé A Pipeline Through A Troubled Land, Afghanistan, Canada, and the New Great Energy Game (dont il existe un résumé en français intitulé L’Afghanistan et la nouvelle « guerre » de l’énergie). Ce rapport soulève de graves questions quant au rôle des Forces canadiennes en Afghanistan pour « sécuriser » le tracé du futur gazoduc « Turkménistan- Afghanistan-Pakistan-Inde » (TAPI) qui doit traverser la province de Kandahar.
Au cours des dernières décennies, l’intérêt des Occidentaux en Afghanistan a toujours été de contrôler les lignes d’approvisionnement en énergie. Toutes les décisions politiques majeures, de l'appui aux Moudjahidins aux applaudissements lors de la prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan, et maintenant le soutien au nouveau gazoduc TAPI, ont toujours été fondées sur le besoin de contrôler la distribution du pétrole et du gaz de la Mer Caspienne en empêchant les concurrents potentiels, la Russie, la Chine et l'Iran, de le faire. Les sociétés canadiennes du pétrole et du gaz seront appelées à jouer un rôle dans la construction de ce nouveau gazoduc.
Non seulement le gouvernement Harper a-t-il engagé le Canada à être en Afghanistan jusqu'en 2011 – un engagement militaire plus long que ceux des deux guerres mondiales – ses dépenses militaires se chiffrent actuellement à plus de 50 millions de dollars par jour et il cherche à les augmenter encore bien plus – à raison de 490 milliards au cours des prochaines vingt années !
Joignez-vous aux actions du 18 octobre prochain pour exiger du gouvernement Harper qu’il dise la vérité sur la guerre que le Canada mène en Afghanistan et qu’il rapatrie les troupes dès maintenant !
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