mardi 30 septembre 2008

290A Danforth Ave., Toronto, Ontario M4K 1N6 Tel: 416-469-2446
e-mail:
website: www.communist-party.ca

PARTI COMMUNISTE
DU CANADA
COMITÉ CENTRAL


Appel pour un soutien financier de la campagne du Parti communiste du Canada

Chers amis:

Les résultats de l’élection du 14 octobre pourraient être désastreux pour les travailleuses et les travailleurs si le grand Capital réussit à pousser le pays plus à droite, dans l'étreinte mortelle d'un gouvernement conservateur majoritaire.

Aux prises avec une profonde récession structurelle qui a déjà coûté leurs emplois à des centaines de milliers de travailleuses-eurs, et qui a réduit leurs salaires réels et diminué le niveau de vie de millions d'autres, le Canada deviendrait méconnaissable après quatre années supplémentaires de « reconstruction chirurgicale » de la vie économique et sociale par une majorité conservatrice.

Une plus grande intégration à la machine de guerre des États-Unis devrait achever la transition du Canada de sa position historique de gardien international de la paix à celle de fauteur de guerre sous le commandement américain. Parallèlement à cette transition dans notre politique étrangère, les attaques contre la dissidence interne, les libertés civiles, les droits démocratiques et contre les droits des travailleuses-eurs à l'intérieur du pays devraient également augmenter de façon spectaculaire. Le programme d’Harper du style « la loi et l'ordre » se traduira par de nouvelles prisons (probablement privées) et une hausse vertigineuse du taux d'incarcération en vertu des nouvelles sentences minimales obligatoires promises. Les nouvelles prisons seront pleines de jeunes (de 14 ans et plus), de pauvres, de femmes, d’Autochtones, d’immigrants, de gens des minorités ethniques, et de dissidents.

Une majorité conservatrice ré-ouvrira la législation sur le droit à l'avortement et à l'égalité, abolira le droit de grève, limitera le droit de se syndiquer et de négociation collective pour la plus grande part des employés-es du secteur public.

La recette conservatrice pour sortir de la récession est encore plus de réductions fiscales pour les sociétés, des taux d'imposition plus bas pour les sociétés, l'élimination des règlements et des contrôles sur le capital et la réduction des salaires et des droits des travailleuses-eurs. Mise en oeuvre, cette recette conservatrice va dépouiller le Canada de ce qu’il lui reste de base industrielle et manufacturière, et va précipiter vers le bas les salaires et les conditions de vie. Elle va vendre les ressources naturelles du Canada, va enlever leurs terres aux agriculteurs, et va tuer tout avenir pour nos jeunes. Et elle va détruire les programmes sociaux universels tels que l’assurance-maladie et les pensions de vieillesse, réduire l'assurance-emploi, et privatiser les biens publics comme Postes Canada.

Et aussi sûr que la nuit succède au jour, ça sera assorti d’une guerre contre les pauvres et contre les travailleuses-eurs, tout comme Mike Harris, Ronald Reagan, Margaret Thatcher, et Brian Mulroney qui tous avaient commencé leurs règnes de terreur avec des attaques vicieuses contre la classe ouvrière et les pauvres.

C’est aussi fort probable que ça inclura des attaques de type militaire contre les peuples autochtones qui combattent pour un règlement juste de centaines de revendications territoriales non résolues, et à la réparation pour les actes de génocide y compris les pensionnats et les horribles conditions économiques et sociales dans lesquelles ils sont contraints de vivre, sur les réserves et comme en dehors.

C'est ce qui est en magasin si les conservateurs obtiennent une majorité le 14 octobre. Mais ce n’est pas fatalement ce qui doit arriver!

Rejetons les Conservateurs ! Bloquons la droite!

Il a une collusion évidente entre les médias et la machine électorale des Conservateurs visant à convaincre les travailleuses-eurs qu’une majorité de Conservateurs est inévitable, que la machine conservatrice ne peut être arrêtée. Mais c'est un mensonge.

Il n'y a pas de doute que la médiocre campagne des Libéraux aide les Conservateurs, tout comme leurs actions, en cours de la dernière législature a, de fait, autorisé l’application du programme conservateur.

Mais la majorité des électeurs n’appuient pas les Conservateurs. Mobilisé et organisé par l'action des syndicats, des mouvements démocratiques, et par une campagne de toutes ces forces politiques opposées aux forces néo-libérales et à un gouvernement conservateur d'extrême-droite, le peuple travailleur peut rejeter les Conservateurs et bloquer la droite.

Il ya un vaste appétit chez les travailleuses-eurs pour un véritable changement progressiste, qui s’exprime par l'opposition de plus en plus forte du public à la sale guerre en Afghanistan, et qui s’est manifesté dans la réponse du public face aux efforts des réseaux de diffusion et des partis élus au Parlement d’exclure Elizabeth May du débat des chefs. L'opinion publique est favorable à plus de démocratie, et non pas moins, et pour un véritable changement, non la réaction.

La campagne du Parti communiste: une nouvelle direction pour le Canada

Le Parti communiste milite pour une nouvelle orientation qui priorise les besoins des gens plutôt que la cupidité des entreprises, pour de nouvelles politiques et un nouveau gouvernement qui:

· Arrête et les renverse la dé-industrialisation, en élargissant notre base manufacturière et industrielle, en créant des emplois permanents, à temps complet, et syndiqués dans tous les secteurs, et en élevant le niveau de vie de tous les travailleuses-eurs, en particulier les plus exploités et sous-payés;

· défende et renforce la souveraineté du Canada en se retirant de l'ALENA et en adoptant une politique de «commerce équitable» multi-latérale;

· protège et développe des services universels de qualité, pour la santé, l’éducation et les programmes sociaux;

· établit un nouvelle politique énergétique populaire, par un plafonnement des prix du carburant et de l'énergie, en taxant les bénéfices exceptionnels des pétrolières, et en nationalisant le pétrole et le gaz et ainsi que les autres ressources naturelles;

· fait une rupture décisive avec l'impérialisme américain, le militarisme et les agressions autour du monde, par le retrait de nos forces de d'Afghanistan et d’Haïti, et en établissant une nouvelle politique étrangère canadienne indépendante pour la paix et le désarmement;

· élargit les droits du travail et les droits démocratiques, en mettant au rebut la loi C-36 et les autres lois "anti-terroristes", par l'introduction de la représentation proportionnelle, et en garantissant le droit de se syndiquer et de grève pour les travailleuses-eurs, et

· travaille pour un nouveau partenariat, égal et volontaire entre le Québec, les peuples autochtones et le Canada anglais, fondée sur la reconnaissance du droit à l'autodétermination nationale, jusqu'à et y compris le droit à la sécession, inscrit dans une nouvelle Constitution.

Notre Parti dispute certains sièges de député dans les grandes villes à travers le Canada pour promouvoir un programme alternatif pour le peuple qui peut commencer à surmonter les ravages causés par les politiques néo-libérales et les gouvernements au cours des trois dernières décennies.

Le peuple travailleur a besoin du genre de coalition au sein du Parlement qui existe couramment en dehors de ses murs. Une coalition populaire des forces progressistes, comprenant des communistes, des néo-démocrates, des Verts progressistes, ainsi que de syndicalistes, des militantes-ts pour la paix et des militantes-ts écologistes, des représentantes-ts des mouvements des femmes et des étudiantes-ts - ce sont les forces qui sont nécessaires au Parlement pour réaliser un véritable changement progressiste, et bloquer la droite.
Chaque vote pour le Parti communiste est indubitablement une demande pour un véritable changement progressiste au Canada - un message clair pour de nouvelles politiques qui mettent les gens avant les profits, et qui mettent la paix, le désarmement, l'emploi, la démocratie et la souveraineté comme priorités.

Nous avons un besoin urgent de votre soutien

Nous sommes un petit parti, mais nous avons de grandes idées. Idées que les Libéraux et les Conservateurs veulent faire taire dans cette campagne. Idées pour lesquelles le NPD lui ne fait plus campagne.

Les électrices-eurs qui voient de moins en moins de différence entre les partis au Parlement, voient s’appliquer le programme des grandes entreprises capitalistes malgré - et même avec - les partis de l'opposition. Mais maintenant, avec la menace d'une majorité conservatrice, il est vital pour l'opposition de se renforcer - et non pas pas de s’affaiblir. Le moment est venu pour des politiques alternatives claires et audacieuses, pour des idées vigoureuses, pour des candidates-ts combatifs, et pour des partis avec une vision progressiste et non ambigue.

Là où les communistes ont été élus, par le passé comme dans le présent, elles et ils se sont effectivement opposés au programme des grandes entreprises, elles et ils ont lutté pour des politiques alternatives et une nouvelle direction, et ont travaillé pour l'unité la plus large, à l’intérieur comme à l'extérieur des institutions politiques où elles et ils étaient élus.

Nos 25 candidats, faisant campagne partout au Canada et au Québec, se battent pour une nouvelle sorte de Canada, pour une large unité contre les politiques néo-libérales et la domination des entreprises capitalistes sur le Canada. À long terme, nous nous battons pour un changement fondamental qui peut mettre fin à tout contrôle des entreprises, et ouvrir la porte au socialisme et au pouvoir de la classe ouvrière au Canada.

Pour le Parti communiste, un autre monde est non seulement possible - il est urgent.
S'il vous plaît aidez-nous!

Nous avons comme objectif de récolter $65 000 pour soutenir notre campagne et nos 25 candidates-ts.

Votre contribution peut faire une énorme différence dans cette campagne électorale:
• une contribution de 400 $ ne vous coûtera en réalité que 100 $ grâce à la déduction fiscale dont vous bénéficierez lors de la production de votre rapport d’impôt en mars 2009
• une contribution de 300 $ vous coûtera 75 $
• une contribution de 200 $ vous coûtera 50 $
• 100 $ de contribution vous en coûtera 25 $

Nous savons que nous pouvons compter sur votre générosité, malgré le fait que les temps soient durs pour les travailleuses-eurs, parce que vous savez que les politiques du Parti communiste et sa campagne sont vitales pour la défense de 60 années de lutte de la classe ouvrière, pour la paix, l'emploi, la démocratie, la souveraineté et les programmes sociaux universels.

Quel que soit le montant que vous pouvez donner, petit ou grand, il aidera le Parti communiste dans sa lutte pour de nouvelles politiques et une nouvelle direction. Une enveloppe adressée est jointe en annexe.

Si vous pouvez vous impliquer dans la campagne, s'il vous plaît remplissez le formulaire ci-joint et l'envoyez-le aujourd'hui. Nous avons plus de travail qu’il n’en faut, et votre aide peut faire la différence dans chacune de nos campagnes.

En conclusion, s'il vous plaît acceptez nos remerciements pour votre contribution à la campagne du Parti communiste. Nous ne pourrions la faire sans votre soutien!

Pour la Paix et le Progrès,

Miguel Figueroa,
Chef
La défense des droits fondamentaux nécessite un non aux politiques conservatrices

Une large coalition composée de groupes sociaux, culturels et syndicaux, représentant des centaines de milliers de membres, invite, le 5 octobre prochain, la population à venir manifester. « Tous ensemble, nous clamerons un oui retentissant à la paix, aux droits sociaux, à ceux des autochtones et des femmes, au respect de l’environnement, au développement de la culture, de l’emploi et de revenus décents pour tous », d’affirmer les porte-parole de la coalition.

Des enjeux préoccupants

En matière d’environnement, alors qu’un consensus se dégage dans la communauté scientifique quant aux dommages causés à la planète par les gaz à effet de serre, le gouvernement conservateur refuse d’appliquer les principes de Kyoto. Il privilégie et subventionne plutôt l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta. Nous, nous voulons léguer une planète en santé à nos enfants, en ce sens, il faut développer des politiques qui favorisent les énergies renouvelables et les programmes d’économie des énergies.

Bafouant les droits des femmes, le gouvernement conservateur s’est attelé à couper le financement de défense des droits des femmes et de la recherche. En outre, avec son projet de loi C-484, il veut, par la bande, recriminaliser l’avortement.

Depuis déjà sept ans, le Canada est engagé, sous de faux prétextes, dans une guerre injuste en Afghanistan, qu’il prolongera au moins jusqu’en 2011. Des milliers de civils afghans et des dizaines de soldats canadiens en payeront le prix sans que la démocratie soit établie ou que les droits des femmes afghanes soient respectés. De plus, alors que le financement alloué aux programmes sociaux et à l’aide au développement international est insuffisant, les dépenses militaires, elles, croissent à toute vitesse. Ce sont 490 milliards de dollars qui y seront consacrés pour les 20 prochaines années.

L’automne dernier, le Canada fut un des quatre pays s’opposant à l’adoption de la Déclaration des droits des peuples autochtones par l’Assemblée générale de l’ONU. D’ailleurs, le comité des droits humains de l’ONU a condamné le Canada à plusieurs reprises pour son attitude à l’égard des populations autochtones, notamment en ce qui concerne les droits humains et les inégalités en matière d’éducation, de santé et de logement.

La culture, ça rapporte à tout le monde ; économiquement, socialement et humainement. Mais pour ce faire, nous devons être libres de créer, de nous exprimer. Disons oui à un gouvernement qui investit en culture, qui s’engage à la liberté de création et qui nous permet de faire rêver.
Au lieu de profiter de la croissance économique des dernières années pour combattre la pauvreté, le gouvernement conservateur a continué de faire la sourde oreille aux recommandations répétées de l’ONU lui demandant de considérer l’itinérance et les problèmes de logements comme une urgence nationale et de réinvestir en logement social.

Malgré les ravages causés à l’emploi dans le secteur manufacturier, au cours des dernières années, et conséquemment aux travailleuses et aux travailleurs de ce secteur, le gouvernement refuse toujours de mettre en place un programme d’aide aux travailleurs âgés. Pendant ce temps, l’impasse persiste quant à l’utilisation des surplus de la caisse d’assurance emploi, qui s’élèvent aujourd’hui à 57 milliards de dollars, alors que seulement 46 % des travailleurs qui ont cotisé au régime peuvent y avoir accès. Le gouvernement conservateur est allé jusqu’à utiliser la sanction royale pour bloquer des améliorations dûment votées par une majorité à la Chambre des communes.

Le gouvernement conservateur refuse de protéger les ressortissants canadiens à l’étranger contre la peine de mort. Il laisse Omar Khadr, un enfant-soldat, croupir dans la base étasunienne de Guantanamo. Il se plie à la liste américaine de sécurité et renvoie certains des personnes vers des pays où se pratique la torture, il soumet des réfugiés à la pratique des certificats de sécurité.

« Nous voulons un gouvernement qui soit sensible aux droits fondamentaux et aux besoins de sa population, de déclarer les porte-parole de la coalition. Nous voulons notamment une planète en santé, que la maternité demeure un choix, que tous puissent vivre décemment, que les droits et l’égalité des peuples autochtones soient respectés, que notre pays soutienne la paix et le respect des droits et libertés. Finalement, nous souhaitons que le gouvernement permette aux artistes de créer de la richesse, d’innover et de participer au développement de la société », de conclure les représentants de la coalition.

La grande marche se déroulera le dimanche 5 octobre. Le rassemblement est prévu pour 12 h 30 au square Dorchester, à l’angle de la rue Peel et du boulevard René-Lévesque. La marche sera suivie d’un spectacle et de déclarations engagées, Emmanuel Bilodeau en assurera l’animation, alors que Richard Séguin, Mara Tremblay, Vincent Vallières, Alexandre Désilets et Stéphane Archambault y participeront comme artistes invités.

Sources : Coalition des groupes sociaux, environnementaux et syndicaux-30 septembre 2008

Pour renseignements :
• ATTAC-Québec ;
• L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ;
• Coalition des TROC ;
• Collectif échec à la guerre ;
• CSQ ;
• CSN ;
• Conseil central du Montréal métropolitain CSN ;
• Conseil national des chômeurs et chômeuses ;
• Conseil régional FTQ Montréal métropolitain ;
• D’Abord solidaires ;
• L’Entraide missionnaire ;
• Fédération des femmes du Québec ;
• FIQ ;
• Front commun des personnes assistées sociales du Québec ;
• FTQ ;• Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ;
• Greenpeace ;
• Ligue des droits et libertés
• L’R des centres de femmes du Québec ;
• Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi ;
• Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec ;
• Réseau québécois des groupes écologiques ;
• Table régionale des organismes commautaires et bénévoles de la Montérégie (TROC-M) ;
• Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles ;
• Union des artistes.

lundi 22 septembre 2008

mercredi 17 septembre 2008

Pour la paix, les emplois, la démocratie, la souveraineté
Rejetons les Conservateurs d’Harper! Bloquons la droite!
Élisons un large bloc de députés progressistes!
Les gens avant les profits!
Votons communiste!


L’élection du 14 Octobre sera de mémoire une des plus importantes ayant existé, parce que les enjeux auront rarement été aussi élevés et que jamais le temps pour s’attaquer aux grands défis auxquels notre pays et l'humanité tout entière sont confrontés, aura été aussi limité. Il n'est pas exagéré de dire que de donner une majorité aux Conservateurs d’Harper pourrait rapidement mener le Canada trop loin sur la mauvaise voie pour pouvoir rebrousser chemin.

Mais la machine conservatrice d’Harper et du grand Capital peut être arrêtée. En élisant des députés progressistes, incluant les communistes, les néo-démocrates, et d'autres réellement favorables à la paix, à l'emploi, à la démocratie, à la souveraineté et la sauvegarde de l'environnement, les travailleuses et les travailleurs peuvent freiner le pouvoir des sociétés transnationales et des fauteurs de guerre.

Lors des dernières élections fédérales, près des deux-tiers des électrices/eurs ont rejeté les Conservateurs de Stephen Harper. Mais qu'est-ce que nous avons eu? Un gouvernement d’extrême-droite, étroitement lié aux républicains réactionnaires de Bush, oeuvrant à nous intégrer davantage aux tats-Unis. Un gouvernement qui se consacre à la destruction des programmes sociaux, à la vente de nos ressources et qui nous entraîne encore plus profondément dans la guerre.

Malgré les tentatives de dissimuler leurs objectifs et d’ « adoucir » leur image, une majorité conservatrice apporterait d'énormes avantages pour les entreprises et les riches, mais serait une catastrophe pour le reste d'entre nous.

Comme notre économie s'enfonce plus profondément dans la récession, l'ordre du jour conservateur consiste à faire baisser les salaires, à imposer de plus longues heures et des conditions de travail plus pénibles, à casser les syndicats, privatiser les biens publics, et à détruire le système de santé universel. Leur but est d’intensifier les attaques contre l’égalité sociale, les libertés civiles et démocratiques, ainsi que les droits de reproduction

Les problèmes que sont le chômage, la pauvreté, l'aggravation des inégalités, la discrimination et la destruction de l'environnement ne sont pas nouveaux - ces derniers sont des caractéristiques inhérentes du système capitaliste. Mais, à ce moment crucial, le Parti conservateur est la force la plus dangereuse qui soit, étant déterminé à intensifier la course à la guerre et les attaques contre la démocratie et les droits des travailleuses/eurs.

La crise économique s'aggrave, et un grand nombre de travailleuses-eurs sont floués. L'inflation et les réductions de salaires ont coûté en moyenne100 $ par semaine aux travailleuses-eurs, tandis que les bénéfices des entreprises - en particulier ceux des compagnies pétrolières et transnationales - continuer de croître. Plus d'un million de travailleurs sont sans emploi, tandis que moins de 40% sont admissibles à l'assurance-emloi. Les sans-abris augmentent en flèche, et un cinquième des enfants canadiens vivent dans la pauvreté. Les peuples autochtones souffrent de taux de chômage et d'incarcération effroyables, et les gens de couleur sont souvent contraints d’accepter des emplois moins bien rémunérés, temporaires et plus précaires.

Pour les jeunes, la réalité d'aujourd'hui se caractérise entre autres par des taux de chômage élevés, d'énormes dettes étudiantes et des pressions pour s'engager dans l'armée. Les femmes continuent à souffrir de la discrimination salariale et des taux élevés de la pauvreté et de la violence. Les revenus agricoles atteignent un niveau record de faiblesse, alors que l'agriculture est dominée de plus en plus par les grandes entreprises.

Notre système est dans une crise qui s’approfondit. Face à cela le Parti communiste propose des politiques en faveur de la paix et en faveur du peuple :

Pour les besoins des gens, contre la cupidité des entreprises!

PAIX ET DÉSARMEMENT! Le Canada doit avoir une politique étrangère indépendante, de paix et de désarmement. Retirons nos forces d'occupation de l'Afghanistan maintenant et appuyons les justes revendications des Palestiniens pour mettre fin à l'occupation israélienne. Condamnons la guerre états-unienne contre l'Irak et empêchons l'éclatement d'une guerre contre l'Iran. Assurons la protection de nos droits civils, du travail et démocratiques, et éliminons les lois sur la sécurité de l'État, qui ciblent les musulmans et les communautés d'Asie du Sud, les peuples autochtones et les droits civils de toutes/ous les Canadiennes/iens.

CRÉATION D'EMPLOIS! Le Canada a besoin d'une stratégie industrielle afin de reconstruire l'industrie manufacturière et le secteur secondaire, et d'un programme public massif de construction de logements. Nous avons besoin de salaires plus élevés, d'un salaire minimum de 15$/heure, d'une durée de la semaine de travail plus courte sans perte de salaire net (et pas de réduction dans les services publics), d’une augmentation des pensions et d’une retraite volontaire débutant à 60 ans, ainsi que d'allocations d'assurance-emploi équivalentes à 90% du dernier salaire pour toutes/tous les travailleuses/eurs sans emploi.

RENVERSONS LE RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE! Adoptons une législation d’urgence afin de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre. Éliminons progressivement les centrales électriques au charbon, imposons un moratoire sur les nouveaux projets de sables bitumineux et développons les énergies renouvelables et la conservation. Opérons un virage vers un système urbain de transport public et éliminons les tarifs en subventionnant les 2,5 milliards de dollars collectés chaque année.

SORTONS DE l'ALÉNA – NATIONALISONS L’ÉNERGIE! Abrogeons l'ALENA, nationalisons l’industrie du gaz et du pétrole et interdisons l’exportation de l’eau. Rétablissons le Pacte de l'automobile pour sauver les emplois des travailleuses/eurs de l'automobile. Créons une industrie sidérurgique publique.

PROTÉGEONS ET DÉVELOPPONS LES SOINS DE SANTÉ! Faisons appliquer la Loi canadienne sur la santé. Arrêtons les "PPP" et le système de santé à deux vitesses. Maintenons et élargissons la couverture des soins de santé en tant que programme universel, public et gratuit pour toutes/ous les Canadiennes/iens.

LES ENFANTS D’ABORD! Développons les programmes sociaux et créons un système public de garderies universellement accessibles, abordable et de qualité supérieure dans tout le pays.

POUR L’ÉGALITÉ NATIONALE! Garantissons l'égalité pour les peuples autochtones et le Québec, à commencer par la pleine reconnaissance du droit à l'autodétermination (jusqu'à et y compris le droit à la sécession) comme base pour un partenariat égal et volontaire des nations.

UN AVENIR POUR LES JEUNES! Renversons et éliminons les frais de scolarité pour l'enseignement post-secondaire et remplaçons les prêts par des subventions pour aider aux étudiantes/iants. Développons la formation et les programmes d'apprentissage. Bâtissons de meilleures écoles au lieu de construire un plus grand nombre de prisons et de camps d'entraînement militaire.

DES LOGEMENTS POUR TOUTES/OUS! Instaurons des mesures d'urgence pour pallier à la crise des sans-abri. Construisons 200 000 unités de logement sociaux, coopératifs et à but non lucratif, par l'établissement de banques de terrains fédérales / provinciales / municipales, et investissons plus de 1% des budgets fédéral et provinciaux pour le logement.

ÉLARGISSONS LA DÉMOCRATIE! Instaurons une réforme implantant un mode de représentation proportionnelle et démocratique. Adoptons une Charte des droits du travail garantissant le droit des travailleuses/eurs de se syndiquer, de négocier des conventions collectives, de pouvoir agir politiquement et de faire la grève.



La résistance peut gagner! Un meilleur monde est possible!

Au cours des dernières années on a assisté à une recrudescence de la résistance aux politiques néolibérales et au pouvoir des entreprises. Les Canadiennes/iens ont investi les rues pour manifester contre la guerre et la destruction de l'environnement, pour défendre la santé publique et l'éducation et pour lutter contre le racisme et la discrimination. Les travailleuses/eurs syndiquées/és essaient de résister aux attaques des employeurs avides de profits et des gouvernements réactionnaires, qui essaient de leur réduire leurs droits, leurs salaires et leurs avantages sociaux. Les luttes pour le mode de représentation proportionnelle et pour d'autres réformes électorales démocratiques s'intensifient pour faire en sorte que les votes des électrices/eurs comptent vraiment.

Mardi le 14 octobre 2008, les Canadiennes/iens doivent vaincre les conservateurs d’Harper. Mais les libéraux favorables au grand capital ne sont pas la réponse. Nous devons élire les députés qui vont se battre pour la paix, les emplois, la démocratie, la souveraineté et la viabilité de l'environnement. En faisant élire des députés progressistes, entre autres des communistes, des néo-démocrates ou des membres d'autres partis réellement attachés à introduire des réformes démocratiques et progressistes, les travailleuses/eurs pourront commencer à réduire le pouvoir des sociétés transnationales et les fauteurs de guerre. Chasser les conservateurs et élire un gouvernement minoritaire encadré par un groupe important de députés progressistes créera de meilleures conditions pour lutter pour des politiques qui bénéficieront les travailleuses/eurs, l'environnement, la souveraineté du Canada et la paix mondiale.

Hors du Parlement, la lutte pour un ordre du jour du peuple réunissant le mouvement syndical, les mouvements pour la justice sociale et toutes les autres forces démocratiques, permettra d'obtenir des victoires législatives au sein du Parlement.


Un autre monde est possible! Un autre Canada est possible! Nous pouvons progresser vers ces objectifs en développant l'unité du mouvement syndical et des mouvements populaires autour d'un véritable programme alternatif. Une coalition populaire large et puissante de la classe ouvrière et de ses alliés peut commencer à réaliser des gains réels et à donner au Canada une nouvelle direction, en retirant le pouvoir des mains des entreprises transnationales.

Pour un véritable changement, votez communiste!

Dans cette élection, voter communiste est le plus puissant message que vous puissiez donner contre la mondialisation capitaliste et contre la guerre impérialiste. Votre vote pour un candidat communiste contribuera à faire en sorte que la voix des travailleuses/eurs soit entendue au Parlement et à ouvrir la porte à une majorité populaire, qui pourra être la base d'un mouvement capable de bâtir le socialisme. Notre objectif est la construction d'un Canada socialiste, dans lequel les ressources et les richesses économiques seront de propriété sociale et dont le contrôle sera exercé démocratiquement par les travailleuses/eurs et non par des capitalistes.

Lorsque vous vous rendrez aux urnes, sortez des ornières de la politique de droite. Voter pour un changement fondamental. Votez communiste!


Voici un résumé du programme électoral du Parti communiste du Canada dans la présente élection

Paix et désarmement :

Retrait IMMÉDIAT du Canada de l'Afghanistan. Non à une guerre contre l'Iran, retrait immédiat des États-Unis et du Royaume-Uni de l'Irak
Retrait des alliances militaires OTAN et NORAD
Le Canada doit être un refuge pour les résistants à la guerre des États-Unis - Non aux déportations!
Réduction du budget militaire de 50%

Nationaliser l'energie - Arrêter le changement climatique :

L'extraction, la production et la distribution de l'énergie et des ressources naturelles doivent être entièrement placés sous propriété publique et sous contrôle démocratique
Légiférer de strictes réductions d'émissions de gaz d'échappement des véhicules
Construire un réseau électrique est-ouest
Imposer un moratoire sur le développement des sables bitumineux
Adopter une législation d'urgence pour réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre et investir dans des sources renouvelables et des programmes de conservation d'énergie
Développer les transports urbains - Éliminer les tarifs
Éliminer progressivement les centrales électriques au charbon et nucléaires, ainsi que les forages dans l'Arctique et au large des côtes

Restaurer la souveraineté du Canada :

Annuler l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA)
Sortir du “Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité” et inverser le processus d'“intégration profonde” avec les États-Unis
Annuler l'Entente sur le commerce, l’investissement et la mobilité de la main d’œuvre (TILMA)
Inverser le contrôle par les entreprises transnationales sur les secteurs-clés de l'économie – Placer les banques et le système d'assurances sous propriété publique et sous contrôle démocratique

Créer des emplois - Accroître le niveau de vie :

Augmenter le nombre d'emplois industriels, les salaires et le pouvoir d'achat
Légiférer l'établissement d'un préavis de licenciement de deux ans
Hausser le salaire minimum à 15 dollars de l'heure
Adopter la semaine de travail de 32 heures sans perte de salaire net et sans réduction des services publics
Augmenter les impôts sur les grandes entreprises, mettre fin aux échappatoires et aux abris fiscaux et d'éliminer les impôts sur les revenus inférieurs à 35 000 dollars par année

Développer les programmes sociaux et le logement :

Bloquez l'adoption de soins de santé à deux vitesses de type états-unien, renforcer et appliquer la Loi canadienne sur la santé
Instaurer un revenu annuel garanti permettant de vivre
Investir plus de 1% des recettes publiques dans la construction de nouveaux logements sociaux, de type coopératif et sans but lucratif
Instaurer un système de garde d'enfants, financé et administré publiquement, universel, de qualité et abordable, à normes semblables dans tout le Canada

Justice sociale et égalité :

Reconnaître les droits nationaux à l'autodétermination des peuples autochtones et du Québec, jusqu'à et y compris la sécession, et rédiger une nouvelle constitution fondée sur un partenariat équitable et volontaire des peuples autochtones, du Québec et du Canada anglophone
Légiférer le plein salaire et l'équité en matière d'emploi
Assurer l'accès à l'avortement et le respect des droits reproductifs dans chaque province et territoire
Adopter le mode de représentation proportionnelle par des membres des deux genres, ainsi que le droit de révoquer des députés
Abroger la "Loi antiterroriste" et abolir la détention au secret sans procès, les "certificats de sécurité nationale" et les listes d'interdiction de vol
Inverser les changements à la Loi sur l'immigration (C-50) des conservateurs
Garantir le droit des travailleurs à se syndiquer, à se mettre en grève et à négocier des conventions collectives

Lisez notre plate-forme électorale dans notre site Internet : http://votecommunist.ca.

dimanche 14 septembre 2008

Bush-Harper : un mauvais ticket

Dans les médias, le 12 septembre 2008


Depuis le début de la campagne électorale fédérale, certains tentent de nous faire croire que le gouvernement Harper est au centre-droit, qu’il ne faut pas s’en inquiéter, que le bon sens va continuer de régner même s’il devient majoritaire. Cet aveuglement serait moins navrant s’il ne rappelait pas l’attitude de nombreux commentateurs de la scène politique américaine qui regrettent aujourd’hui amèrement d’avoir fait preuve de tant d’indulgence au début des années 2000 devant George W Bush. Patriotisme guerrier, censure, Dieu et le drapeau à toutes les sauces, tout dans le comportement de M. Harper le rapproche de Bush. Pourvu qu’on veuille bien s’en souvenir.

Souvenons-nous

C’est un fait archi-connu : le gouvernement conservateur a refusé d’appuyer l’accord de Kyoto pourtant soutenu par la majorité des Québécois. Il finance les pétrolières albertaines (un allègement fiscal de 11 milliards de dollars) et coupe dans les budgets dévolus à la culture et le soutien aux groupes de femmes. Contre tout bon sens et malgré la réprobation générale, M. Harper refuse de rapatrier Omar Khadr, citoyen canadien fait prisonnier à Guantanamo alors qu’il était encore enfant. Il refuse de signer la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, un texte en préparation depuis 20 ans! Avec l’appui des Libéraux qui avaient commencé le travail, il entraîne les Canadiens dans une guerre interminable en Afghanistan, dont la majorité de la population ne veut pas. Un cadeau à l’administration Bush. Enfin, tous les députés conservateurs –et quelques Libéraux- appuient le projet de loi privé C-484 visant à recriminaliser l’avortement.

Bush-Harper, même combat?

Certains ont dénoncé le rapprochement fait par certains politiciens entre messieurs Harper et Bush, entre les Conservateurs canadiens et les Républicains des États-Unis. Pas nous. On pourra faire les nuances qui s’imposent. Il n’en reste pas moins que nous sommes en présence d’un Premier ministre qui se réfugie dans une morale archaïque et intolérante qui n’a rien à envier à Sarah Palin ! Ne nous fions surtout pas à son air doux et mielleux car souvenons-nous, il vient du Reform party…

Nous le savons : l’hypothèse d’un gouvernement conservateur majoritaire est maintenant plausible, surtout si les conservateurs gagnent plusieurs nouveaux sièges au Québec.

Pour plusieurs d’entre nous, la reconnaissance de la nation québécoise -au sein d’un Canada uni faut-il le préciser- a agi comme un puissant somnifère. Cela n’a pas empêché ce gouvernement inculte de sabrer dans les programmes de soutien à la culture affectant des milliers d’artistes québécois. Nous interpellons tout particulièrement cette majorité de Québécoises et de Québécois qui, sondages après sondages, manifestation après manifestation, ont signalé fermement leur opposition aux guerres en Irak et en Afghanistan et leur refus de voir les droits des femmes reculer. Votons pour un Québec écologiste, de justice et d’égalité, un Québec où fleurissent les arts et ouvert à la différence. Pas pour cette société rabougrie, méfiante et profondément inégalitaire que veulent construire les Conservateurs et leurs amis.

Françoise David et Amir Khadir
Porte parole, Québec solidaire

jeudi 11 septembre 2008

11 septembre 2008

Pour diffusion immédiate


Lutter pour des élections démocratiques

Se réjouissant de la décision d'inclure Elizabeth May dans le débat des chefs, le leader du Parti communiste du Canada, Miguel Figueroa, a déclaré que l'exclusion de May a démontré à quel point penche d’un bord le terrain de jeu électoral au Canada.

Monsieur Figueroa a dit :

« Les règles électorales sont faites par les partis déjà présents au parlement, avec l’intention claire et cynique de servir d’abord leurs intérêts partisans en maintenant tous les autres partis politiques en dehors du parlement. C'est pourquoi les Canadiens ayant compris cela ont réagi avec tant de colère à l'exclusion d’Elizabeth May. »

« Le piètre argument selon lequel les petits partis sont exclus parce qu'ils n'ont pas l'appui du public se révèle clairement être un mensonge. La vraie raison pour exclure les petits partis est l’intérêt particulier que les grands partis bien établis ont de marginaliser en permanence ces autres partis en niant et en limitant leur exposition au public. » « Ils ont peur qu’en ayant l’opportunité d’écouter ce que disent d’autres partis, plusieurs électeurs puissent soutenir ceux-ci et des politiques qui reflètent davantage leurs opinions sur des questions cruciales comme les changements climatiques, la paix, l'emploi, la souveraineté du Canada, la démocratie, et les programmes sociaux. »

« La promotion d’intérêts mesquins se reflétait dans les actions posées par le gouvernement Mulroney en 1993 quand il a mis de l’avant le bill C-114 (avec l'appui unanime des libéraux et du NPD) pour ériger de nouveaux obstacles anti-démocratiques à la participation du Parti communiste et d'autres petits partis au niveau fédéral. Le Parti communiste a été obligé de combattre pendant dix ans devant les tribunaux - jusqu'à la Cour suprême du Canada - pour faire annuler en grande partie cette législation draconienne, et pour finalement gagner en loi ce qui était acquis dans l'opinion publique dès le début. »

« D’autres « réformes électorales » ont été mises en place par la suite, par les Conservateurs et les Libéraux, de façon à restreindre sévèrement la collecte de fonds par les partis qui n’avaient pas de représentation à la Chambre des communes, tandis que les grands partis établis se font remettre à chaque année des dizaines de millions de dollars en transferts et subventions à même les deniers publics. »

« Ces partis ont voté pour se donner des millions de dollars chaque année du Trésor public, tout en gaspillant les fonds publics pour lutter contre les petits partis qui contestaient cette politique devant les tribunaux. »
« L’affaire « in-and-out » montre à l’évidence que les Conservateurs sont prêts à enfreindre la loi dans le but de voler une élection si c’est nécessaire. »

« Il n'est pas étonnant que le public soit en colère. Ce tripotage électoral a contribué dans une large mesure à la montée du cynisme que nous connaissons depuis de nombreuses années à propos de la politique parlementaire. »

« Les élections sont un large débat public sur les politiques nationales. Et c’est précisément ce que les partis du Grand Capital, et à sa grande honte le NPD aussi, essayent d’empêcher. »

« Les électrices et les électeurs canadiens ont le droit d'entendre tous les partis politiques enregistrés, de prendre leurs propres décisions et de soutenir les partis et les candidates et candidats de leurs choix. »

"Personne – ni le gouvernement, ni les partis d'opposition, pas plus que les réseaux de la radio et de la télévision – n’a le droit de d’empêcher l’expression de certains points de vue, de déterminer quels sont ceux qui sont ou ne sont pas convenables pour les heures de grande écoute. »

« Les Canadiennes et les Canadiens s'attendent à ce que tous les partis politiques défendent et protègent leurs droits fondamentaux, démocratiques et électoraux. »

Le Parti communiste du Canada est déterminé à protéger et à étendre les droits démocratiques électoraux en:

modifiant la Loi sur la radiodiffusion pour accorder autant de temps à tous les partis politiques;
modifiant la Loi électorale du Canada pour annuler les subventions publiques aux partis politiques, pour enlever les restrictions non démocratiques à la collecte de fonds, et pour imposer de fortes limites aux dépenses électorales;
adoptant la représentation proportionnelle;
réduisant à 16 ans l’âge donnant droit de voter ;
restaurant l’énumération universelle des électeurs

Le Parti communiste aura 25 candidats à travers le pays dans l'actuelle élection fédérale qui se tiendra 14 Octobre 2008

= 30 =

Le Chef du PCC, Miguel Figueroa peut être rejoint pour des commentaires au
416-419-5319

dimanche 7 septembre 2008

Stephen "Adolph" Harper se lance
à la conquête d'une majorité
parlementaire pour imposer
ses politiques d'ultra-droite


Le recours des cinq antiterroristes cubains débouté par la Cour d’Atlanta

PAR LILLIAM RIERA
Granma Internacional, 5 septembre 2008

La Cour d’appel du 11e circuit du Tribunal d’Atlanta a rejeté le 2 septembre les requêtes en vue d’un réexamen du jugement des cinq antiterroristes cubains, qui le 12 septembre auront déjà passé 10 ans d’emprisonnement illégal aux Etats-Unis.
Lors d’une conférence de presse à La Havane, en présence de journalistes nationaux et étrangers, le président du Parlement cubain, Ricardo Alarcon, a souligné qu’avec ce rejet la Cours d’appel d’Atlanta est une nouvelle fois entrée dans le jeu de l’injustice et du terrorisme.
Ce renvoi ratifie et met en vigueur la décision adoptée par une troïka de juges le 4 juin dernier.
Non seulement la juge Joan Lenard, de la Cour de Miami, a confirmé les verdicts de culpabilité prononcés à l’encontre des Cinq, de même que les condamnations imposées à Gerardo Hernandez (deux peines de réclusion à perpétuité plus quinze ans) et René Gonzalez (15 ans), mais elle peut ordonner le nouveau procès pour infliger de nouvelles peines à Ramon Labañino, Antonio Guerrero et Fernando Gonzalez.
Ricardo Alarcon a annoncé qu’à présent les avocats de la défense transmettront le dossier de pourvoi à la Cour suprême, le délai étant fixé au 1er décembre 2008.
« Le retour de chacun d’entre eux, indépendamment de la situation dans laquelle il se trouve : voilà ce que nous recherchons ! », a déclaré le président du Parlement cubain.
Alarcon a signalé que cette nouvelle décision situe la Journée mondiale de solidarité avec les Cinq (qui doit démarrer le 12 septembre) dans un nouveau contexte, et il a exhorté les Cubains et les non Cubains à se mobiliser et à réveiller les consciences sur la cause des cinq antiterroristes en divulguant toute la vérité sur cette affaire.
« Le jour où l’opinion publique des Etats-Unis pourra enfin prendre connaissance de cette affaire, il sera possible d’obtenir la libération des Cinq », a-t-il dit.
Le 12 septembre 1998, ces héros de la République de Cuba avaient été arrêtés par le FBI alors qu’ils surveillaient les agissements de l’extrême droite anticubaine, dans le but de prévenir leur pays des plans terroristes (autorisées et sponsorisées par la Maison Blanche) qui sont ourdis par ces groupes basés dans le sud de la Floride.

CONTRE DIX ANS D'INJUSTICE ÉHONTÉE
MANIFESTATION ORGANISÉE PAR LA TABLE DE CONCERTATION DE SOLIDARITÉ QUÉBEC-CUBA ET SON COMITÉ FABIO DI CELMO POUR LES 5

Vendredi le 12 septembre, de 17h00 à 19h00 devant le consulat des États-Unis à Montréal (coin René-Lévesque et St-Alexandre)

Renseignements: comitefabio@hotmail.com, 514-728-9363
http://www.solidaritéquebeccuba.qc.ca/

mercredi 3 septembre 2008

Ossétie du Sud : un conflit attisé par les pipelines

2.000 morts, 30.000 réfugiés, la ville de Tskhinvali détruite, c’est le bilan provisoire de l’agression des troupes géorgiennes en Ossétie du Sud. Mais d’où vient ce conflit ?
Cécile Chams
Solidaire (PTB)

Au cœur des montagnes du Caucase, parmi une mosaïque de peuples, vivent les Ossètes, peuple ancien parlant une langue indo-européenne. Leur « pays » est divisé par le mont Elbrouz, le plus haut sommet d’Europe (5.642 mètres, plus que le mont Blanc !), qui constitue une frontière naturelle entre l’Ossétie du Nord, rattachée à la Russie, et l’Ossétie du Sud, revendiquée par la Géorgie.

Organisés en deux régions autonomes sous l’Union soviétique, les Ossètes vivaient en paix avec leurs voisins russes et géorgiens. Les mariages mixtes étaient fréquents. Mais la chute de l’Union soviétique a fortement attisé les poussées nationalistes dans le Causase, notamment de la part de la Géorgie, soutenue par les Etats-Unis et l’Otan.

La Géorgie a un intérêt stratégie évident pour les Etats-Unis. Washington compte y installer de nouvelles bases militaires, postes avancés contre l’Iran et la Russie. Mais la Géorgie, c’est l’autoroute de l’énergie en direction de l’Europe : deux pipelines majeurs la traversent. Ils vont rivaliser de plus en plus avec les pipelines russes qui ont été la première source de l’Europe en gaz naturel et en pétrole. Ouvert en 2005, le pipeline pétrolier Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) est la propriété de British Petroleum et d’Unocal. Il traverse la Géorgie jusqu’au port turc de Ceyhan. Le consortium BP est également propriétaire du pipeline Bakou-Tbilissi-Erzurum, ouvert en 2007. Un troisième, appelé le Western Early, passe par la frontière de l’Ossétie du Sud, traverse la Géorgie et abouti au port géorgien de Supsa.1

Cela pour le contexe politico-économique. Il n’en fallait pas davantage pour qu’un conflit ouvert éclate la nuit du 7 au 8 août. Les forces militaires géorgiennes lancent l’assaut. « C’est une provocation cynique le jour de l'ouverture de la 49e Jeux Olympiques », écrit le Parti Communiste Ouvrier de Russie (PCOR).2 Les villages d’Ossétie du Sud sont bombardés. La capitale Tskhinvali est complètement détruite. Près de 2.000 personnes auraient péri dans cette agression, principalement des civils. Près de 30.000 personnes auraient fui les zones de combat.
Pour le PCOR, « sont responsables non seulement le régime fascisant de Saakashvili et ses alliés américains, mais aussi le régime bourgeois de Russie qui, depuis l’époque d’Eltsine jusqu’à ce jour, a contribué à la création de tensions dans le Caucase. »

« Images biaisées »

« Les chaînes de télévision dominantes des Etats-Unis et d’Europe ont diffuse des informations extrêmement partisanes, sinon biaisées concernant le conflit en Ossétie du Sud, explique le Parti communiste de la Fédération de Russie. Aucun reportage n’a été réalisé en Ossétie du Sud, mais seulement à Gori et dans d’autres villes géorgiennes où les dégâts sont incomparables à ce qui s’est passé à Tskhinvali. »3

Repères historiques

1774. L’Ossétie a fait partie de l’Empire de Russie comme une province unique (sans division entre les parties Nord et Sud).
1917. Après la désintégration de l’Empire de Russie, la Géorgie réclame la souveraineté sur le territoire d’Ossétie du Sud.
1918-1929. Des milliers d’Ossètes du Sud sont massacrés par les troupes géorgiennes et chassés vers l’Ossétie du Nord. Presque tous leurs villages sont détruits.
1922. L’Ossétie du Sud est annexée à la Géorgie en tant que région autonome.
Fin des années 80. Des nationalistes georgiens lancent une campagne de destruction de l’autonomie de l’Ossétie du Sud.
1989 à 1992. La Géorgie, indépendante en 1991, entre en conflit armé avec l’Ossétie du Sud qui réclame son indépendance. Plus de 3000 Ossètes sont tués, 100 villages incendiés et 40.000 habitants forcés de se réfugier en Russie.
Juin 1992. Les dirigeants russes, géorgiens et ossètes signent un armistice à Sotchi. Une force de maintien de la paix composée de Russes, de Géorgiens et d’Ossètes est stationnée dans la zone du conflit. L’Ossétie du Sud continue de réclamer son indépendance.
Mars 2008. La Géorgie ne reconnaît plus les mécanismes de l’armistice et concentre des unités militaires géorgiennes dans les zones prohibées.

« Les Etats-Unis ont entraîné la Russie dans le conflit »

Pour Victor Tioulkine, 1er secrétaire du Parti Communiste Ouvrier de Russie, ce conflit a été voulu par les Etats-Unis.
« Sans l'approbation des Etats-Unis, le président géorgien Saakashvili n’aurait pas franchi cette étape. Les États-Unis ont participé à la planification de cette provocation. L’armée américaine a formé et soutenu militairement l'armée géorgienne. Peu de temps avant le conflit, Condoleezza Rice s'est rendue en Géorgie et Bush a accusé la Russie d'agression. L'un des objectifs principaux de cette opération consistait à entraîner la Russie dans de grandes batailles militaires et à la présenter au monde comme l’agresseur.

Pourquoi ? Les élections présidentielles aux Etats-Unis auront bientôt lieu. Les Républicains, qui suivent une politique plus réactionnaire, ont besoin d’une atmosphère de tension internationale pour justifier leurs agressions en Afghanistan et en Irak, le déploiement de leurs missiles de défense en Europe de l'Est, la croissance du budget de guerre, etc.

Le régime russe joue la carte patriotique et souhaite que la société s’unisse autour de l'actuel président et le premier ministre, comme ce fut le cas avec Poutine lors de la deuxième guerre tchétchène. Il utilise l’indignation justifiée de la population. Celle-ci constate qu’à l’époque de l'Union soviétique il n’y a eu aucun conflit sanglant et que c’est le capitalisme qui a amené l'ensemble de ces tragédies. »

(1) Workers World, 13 août 2008. Traduction sur: www.michelcollon.info
(2) Communiqué du Parti Communiste Ouvrier de Russie, 8 août 2008.
(3) Parti communiste de la Fédération de Russie, 14 août 2008.

2 septembre 2008
États-Unis : Répression contre les protestations durant la Convention républicaine

Malgré les intimidations et actions policières massives, le mouvement contre la guerre et le mouvement des droits sociaux ont réuni 30.000 manifestants lors de l’inauguration de la Convention républicaine de Minneapolis (Minnesota).

Tonny Busselen
Solidaire (PTB)

Depuis qu’en janvier, au début de la campagne électorale, McCain a déclaré que, pour lui, la guerre et l’occupation de l’Irak pouvaient encore durer cent ans, il est perçu comme le candidat le plus agressif et le plus belliciste. Il est aussi l’homme de la guerre permanente contre les immigrés aux USA et de l’inégalité raciste ainsi qu’un soutien de poids à l’agenda ultralibéral de Bush. En choisissant Sarah Palin comme colistière, McCain voit également se ranger derrière lui le lobby catholique contre l’avortement, un lobby d’extrême droite.
Aussi les trois principaux mouvements américains contre la guerre, United for Peace and Justice (UFPJ – Unis pour la paix et la justice), ANSWER et Troops Out Now Coalition (TONC – Nos troupes hors de la coalition, et tout de suite) ont-elles mobilisé pour une manifestation commune contre la Convention du parti républicain lors de laquelle McCain devait être désigné officiellement comme candidat à la présidence. Outre ces importants mouvements, étaient présentes également des centaines d’autres organisations (tels les Vétérans contre la guerre, pas mal de centrales syndicales et toutes sortes de groupes locaux contre la pauvreté et le racisme) soutenant l’initiative.

La police fait irruption dans les bureaux des groupes d’action

Alors que les conventions vantent le mythe de la démocratie américaine, les protestations contre la Convention républicaine ont été sévèrement réprimées. La chaîne américaine CNN a fait savoir que la police locale avait reçu des suppléments de subsides de 50 millions de dollars pour assurer le maintien de l’ordre dans les parages de la Convention. Entre vendredi et dimanche, des contingents de policiers ont pris d’assaut les domiciles des organisateurs et groupes d’action locaux. Cela a commencé par l’attaque, arme au poing, dans la nuit de vendredi, d’une ancienne salle de cinéma où s’étaient réunies une soixantaine de personnes pour manger et visionner un film. Tout le monde s’est vu menotter sur place avant d’être longuement interrogé. Ont suivi toute une série d’intrusions policières dans les maisons des membres importants du comité d’accueil local. Chaque fois, des documents politiques, des PC, des GSM et du matériel en tout genre ont été saisis. Six personnes ont été arrêtées pour « conspiration en vue d’organiser des émeutes ». Bruce Nestor, président de la section locale de la ligue nationale des avocats, a expliqué que, normalement, ce chef d’accusation n’est jamais utilisé dans l’État du Minnesota. C’est une formule qui avait été employée pour la toute première fois en 1968, à Chicago, contre des manifestants qui s’opposaient à la guerre du Vietnam.
Ce qui avait débuté lundi à midi comme une manifestation paisible de 10.000 personnes dans le centre de la ville, a dégénéré au cours de l’après-midi en une série d’attaques arbitraires par les policiers, qui ont utilisé des sprays au poivre, des gaz lacrymogènes et même des balles en caoutchouc. Des groupes de manifestants ont été cernés : tout le monde a été fouillé afin de pouvoir – dixit la police – faire le tri entre les manifestants « légaux » et « illégaux ». La célèbre présentatrice de télévision Amy Goodman, de la chaîne progressiste « Democracy Now » a été arrêtée de façon très brutale. Officiellement, 238 personnes ont subi le même sort pour le seul premier jour de la Convention. Les organisateurs des manifestations ont précisé que leur manifestation avait été autorisée par les autorités et que les protestations se poursuivraient les prochains jours, en dépit des intimidations de la police.

Sources : Star Tribune et CNN, 2 septembre et tc.indymedia.org, 1er septembre.

lundi 1 septembre 2008

Le 18 octobre 2008:

Mettons fin à la guerre en Afghanistan !
Rapatrions les troupes canadiennes maintenant !


Le Collectif Échec à la guerre et l’Alliance canadienne pour la paix appellent à une journée d'action pan-canadienne le 18 octobre 2008 pour exiger la fin de la guerre en Afghanistan et le rapatriement immédiat des troupes canadiennes.

Le 13 mars dernier, les partis Libéral et Conservateur ont ignoré la volonté de la majorité des Canadiens et des Canadiennes et ont voté la prolongation de la participation du Canada à la guerre en Afghanistan jusqu'en juillet 2011. Face à cette décision clairement antidémocratique, le mouvement anti-guerre au Québec et au Canada s'engage à faire entendre encore davantage la voix de celles et ceux qui s’opposent à cette guerre et à dénoncer les mensonges et les silences qui l’entourent.

Les multiples tentatives d’embellir la réalité de cette occupation, en claironnant tels progrès ou telles avancées, sont immanquablement contredites par la réalité. Ainsi, avec le déploiement d’effectifs militaires plus élevés que par le passé (aujourd'hui environ 71 000), plus de soldats de l'OTAN ont été tués en Afghanistan qu’en Irak en mai et en juin de cette année.

De temps en temps, nous entendons parler de «dommages collatéraux» alors que les forces d’occupation continuent de tuer des civils. Seulement au mois de juillet, au moins 80 civils afghans ont été tués, dont 47 personnes – pour la plupart des femmes et des enfants – bombardées alors qu’elles participaient à un mariage et deux très jeunes enfants, abattus dans l’automobile de leurs parents par des soldats canadiens. Commentant ces tueries aveugles de civils, le journal afghan Weesa Daily écrivait : « Ces bombardements arbitraires et ces tueries brutales se sont si souvent répétés, en près de sept ans, qu’il est maintenant difficile de croire que ces forces étrangères sont venues dans notre pays pour nous aider ». Puisque les troupes canadiennes sont très impliquées dans cette guerre, utilisant notamment des chars d’assaut et tirant des millions de balles et d’obus (incluant des munitions sophistiquées très destructrices et très dispendieuses), nous posons au gouvernement et aux médias canadiens une question très simple : le peuple canadien peut-il voir sur qui et sur quoi les troupes canadiennes tirent toutes ces munitions ? et avec quels résultats ?

Malgré plusieurs tentatives contradictoires de la part des Conservateurs pour rassurer le public à l’effet que les prisonniers sont bien traités en Afghanistan, nous savons que la torture et les mauvais traitements des détenus afghans sont courants encore aujourd’hui. Le Canada ne peut pas continuer à soutenir une telle conduite illégale et immorale.

Le secret et le contrôle total de l’information sont devenus la politique officielle du gouvernement Harper sur les questions de guerre et de "défense", alors que chaque demande d’accès à l'information doit maintenant être approuvée et traitée par un groupe spécial relevant du Bureau du Premier ministre. Récemment, cette politique a empêché des journalistes d'enquêter de manière approfondie sur les problèmes de santé mentale qui affectent les soldats canadiens qui reviennent d'Afghanistan et les anciens combattants canadiens en général. Même les résultats du recrutement mené par les Forces canadiennes sont maintenant considérés comme des informations sensibles, alors que la publication des chiffres pour 2007-2008 a été retardée pendant des semaines!

Tous ces mensonges sur comment la guerre est menée découlent des mensonges initiaux quant au pourquoi de cette guerre. Le 19 juin dernier, le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a publié un rapport intitulé A Pipeline Through A Troubled Land, Afghanistan, Canada, and the New Great Energy Game (dont il existe un résumé en français intitulé L’Afghanistan et la nouvelle « guerre » de l’énergie). Ce rapport soulève de graves questions quant au rôle des Forces canadiennes en Afghanistan pour « sécuriser » le tracé du futur gazoduc « Turkménistan- Afghanistan-Pakistan-Inde » (TAPI) qui doit traverser la province de Kandahar.

Au cours des dernières décennies, l’intérêt des Occidentaux en Afghanistan a toujours été de contrôler les lignes d’approvisionnement en énergie. Toutes les décisions politiques majeures, de l'appui aux Moudjahidins aux applaudissements lors de la prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan, et maintenant le soutien au nouveau gazoduc TAPI, ont toujours été fondées sur le besoin de contrôler la distribution du pétrole et du gaz de la Mer Caspienne en empêchant les concurrents potentiels, la Russie, la Chine et l'Iran, de le faire. Les sociétés canadiennes du pétrole et du gaz seront appelées à jouer un rôle dans la construction de ce nouveau gazoduc.

Non seulement le gouvernement Harper a-t-il engagé le Canada à être en Afghanistan jusqu'en 2011 – un engagement militaire plus long que ceux des deux guerres mondiales – ses dépenses militaires se chiffrent actuellement à plus de 50 millions de dollars par jour et il cherche à les augmenter encore bien plus – à raison de 490 milliards au cours des prochaines vingt années !

Joignez-vous aux actions du 18 octobre prochain pour exiger du gouvernement Harper qu’il dise la vérité sur la guerre que le Canada mène en Afghanistan et qu’il rapatrie les troupes dès maintenant !
LA QUATRIÈME ÉDITION DE LA JOURNÉE MONTRÉALAISE D’AMITIÉ AVEC CUBA

La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba est fière d’inviter la population de Montréal à la quatrième édition de la Journée montréalaise d’amitié avec Cuba, samedi, le 6 septembre prochain au Chapiteau du CCSE Maisonneuve, situé derrière le Marché Maisonneuve, 4373, rue Ontario Est, Montréal.

PROGRAMME

13 h à 17 h : kiosques des organisations de solidarité avec Cuba, animation à l’extérieur et à l’intérieur du Chapiteau (animé par ARO Coopéraction international)
18 h à 19 h : Ouverture du Chapiteau
19 h à 19 h 45 : Ouverture officielle de la Journée montréalaise d’amitié avec Cuba 2008, Salutations de personnalités.
19 H 45 à 23 h : Programme culturel de folklore québécois et de musique cubaine avec orchestres, danse, avec un trio guitare/accordéon/calleuse-animatrice de folklore québécois et le groupe cubain Caliente Son.

Entrée pour la soirée : 6 $, le jour c'est gratuit.
Bouchées ainsi que breuvages dont vin et alcool vendus sur place.

Cette année, une des organisations membres de la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba, ARO International, célébrera son 15e anniversaire de fondation. Depuis 15 ans, ARO organise des voyages à Cuba sous forme de brigades et visites pour des groupes d’étudiants, de jeunes, de moins jeunes et les aînés. Des projections de films, exposition de photos et interventions de participants aux brigades se dérouleront en après-midi. La population est chaleureusement attendue.

Ensemble, un monde meilleur est possible !

Renseignements : (514) 728-7222 Courriel : 4journeeamitie@live.fr (comité organisateur de la fête)